Il était temps pour Ehlers de quitter Winnipeg

Quitter les Jets de Winnipeg fut une décision difficile et émotive pour l’attaquant Nikolaj Ehlers, mais il est emballé par le défi qui se présente à lui avec les Hurricanes de la Caroline.

Le Danois de 29 ans, qui a signé un pacte de six ans et 51 millions $ avec les Hurricanes jeudi dernier, a admis que l’intérêt marqué de la Caroline à son endroit a pesé lourd dans sa prise de décision. D’autant plus qu’une vingtaine d’équipes ont sondé le terrain à son sujet, a révélé son agent.

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«Je suis très emballé par le projet et l’équipe en Caroline», a-t-il indiqué en point de presse samedi. «Ils ont été difficiles à affronter dans le passé, j’aime les jeunes joueurs qu’il y a là-bas.»

«J’ai parlé à Rod [Brind’Amour, entraîneur-chef des Hurricanes] et on a un peu la même vision sur la façon dont les choses vont se passer», a-t-il ajouté.

Ehlers estime que sa vitesse risque de bien le servir dans le système de jeu préconisé par les Hurricanes.

«Je pense que je vais très bien cadrer», a résumé celui qui a cumulé 225 buts et 295 passes pour 520 points en 674 matchs avec les Jets.

Une boule dans la gorge

D’ailleurs, quitter les Jets qui l’ont repêché et lui ont permis de percer dans la LNH n’a pas été un choix facile pour Ehlers.

«Je suis aussi triste de quitter une organisation qui m’a aidé à atteindre mon rêve de devenir un joueur de la LNH», a-t-il déclaré. «J’ai passé dix ans à Winnipeg, j’y ai bâti plusieurs belles relations sur la glace et en dehors.»

Ses dernières discussions avec l’état-major des Jets ont d’ailleurs été très émotives, a-t-il révélé.

«Je leur ai expliqué pourquoi j’ai pris cette décision et ils respectent ça», a-t-il raconté. «Ils étaient contents pour moi, mais en même temps, j’ai été là pendant dix ans. C’était émotif.»

Mais il était temps pour lui de passer à autre chose.

«Ils n’ont rien fait de mal [...], c’était surtout que je voulais essayer quelque chose de nouveau et me mettre au défi», a expliqué l’ailier. «Voir une culture différente. C’est ce que je voulais faire.»

«Il était temps pour moi de sortir [de Winnipeg] et d’expérimenter quelque chose de différent.»