«Il était tellement calme, rassurant, il nous manque» - Marie-Annick Lépine partage des photos souvenirs inédites des Cowboys Fringants et de son amoureux disparu, Karl Tremblay


Sarah-Émilie Nault
«Il était tellement calme, rassurant, il nous manque», écrit Marie-Annick Lépine sur Facebook, tout en partageant des photos souvenirs de son amoureux disparu, le chanteur Karl Tremblay.
Comme chaque fois que Marie-Annick Lépine dévoile ses pensées intimes et des clichés personnels sur les réseaux sociaux, les admirateurs des Cowboys Fringants sont nombreux à réagir de manière positive et empathique.
Sa plus récente publication, dans laquelle l’artiste revient sur la nature optimiste de son défunt amoureux Karl Tremblay, ne fait pas exception.

«Après 12 grandes chansons, paru en 1997, un album imprimé seulement en cassette, nous sortons en 1998 Sur mon canapé. Notre popularité grandit, tranquillement, grâce aux radios étudiantes. Merci à vous», se souvient la musicienne.
Elle raconte qu’en 1999, le groupe s’est inscrit au concours Les francouvertes et qu’il est arrivé deuxième, après les Loco Locass, «un groupe magnifique qui méritait la première place».
«Par contre, J-F, Domlebo et moi le prenions mal. J’avais de la peine... Notre beau Karl, notre grand sage, nous entoure de ses grands bras et nous dit: “Nous allons réussir quand même les amis, j’en suis certain! Ne soyez pas tristes, ce n’est que le début de quelque chose de grand”», avait dit Karl Tremblay, qui allait devenir le chanteur d’une des plus importantes formations de la musique québécoise.

«Bel amour!», écrit-elle sous trois photos de Karl Tremblay à différentes périodes de sa vie. Une première sur laquelle on le découvre enfant: «J’ai l’impression que ce jeune homme [Karl] avait déjà compris le monde mieux que quiconque», puis un cliché de Karl avec une de ses filles: «Un père irremplaçable», et une troisième de leurs «deux meilleurs amis et complices», les autres membres du groupe. «Est-ce qu’ils sont sages comme Karl? La réponse est non», écrit-elle de manière espiègle.
Parmi les touchants commentaires, une internaute confie à Marie-Annick Lépine ceci: «J’adore te lire, je me sens comme si j’étais ta grande amie et que tu me donnes de tes nouvelles, merci pour ton partage. Je lis parfois tes textes à une dame de 76 ans qui vous connaît par son entourage l’assomptionniste et aussi groupe d’amis de ses enfants. Elle n’a pas Facebook et parfois elle me dit: “As-tu des nouvelles de Marie-Annick et ses filles?” Elle va être heureuse mardi prochain lorsque je vais faire la lecture de cette publication.»