Il est temps que la finale commence!

Si la tendance se maintient, les Oilers et les Panthers se retrouveront en finale de la Coupe Stanley et je suis impressionné par la manière de jouer de ces deux formations. 

D’ailleurs, même s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, j’ai très hâte de regarder cette série, car elle mettra aux prises deux clubs franchement impressionnants. Malheureusement, ce n’est pas le cas de leurs rivaux de la troisième ronde qui me déçoivent. Je m’attendais à beaucoup mieux des Stars et des Hurricanes.

Nous constatons des problèmes de constance à Dallas et en Caroline; or, il faut être capable de disputer 60 minutes de qualité pour obtenir du succès en éliminatoires. Un contre-exemple de cela fut le match des Stars mardi : ils ont joué une bonne première période, mais n’ont pu poursuivre sur cette voie et ont subi la défaite.

Maintenant, une reprise de la finale de 2024 sera excitante au possible. Les Oilers constituent une puissance et tout ce qu’il manque à Connor McDavid, c’est une bague de la coupe Stanley. Il est le «Next One», le joueur de sa génération, à l’image des Wayne Gretzky, Mario Lemieux et Sidney Crosby. Ces grands ont suivi des parcours similaires; il suffit de penser au but victorieux de Sid en prolongation de la finale olympique de 2010 et à ses trois coupes. McDavid a marqué le filet décisif en temps supplémentaire de la Confrontation des 4 nations et avec un championnat ce printemps, il se joindra à ces joueurs générationnels.

Sur le plan collectif, Edmonton mise sur une équipe spectaculaire ayant de la vitesse. Mais plus encore, son effectif comprend des sprinteurs. Leur synchronisme est épatant et l’adversaire ne peut pas se permettre de rester planté sur la glace à se contenter de placer ses bâtons pour essayer d’intercepter des passes.

Contre un club aussi aguerri que celui des Panthers, qui comptent notamment sur un excellent duo de défenseurs en Seth Jones et Niko Mikkola, la confrontation sera relevée. La dernière fois que deux finales ont opposé consécutivement les mêmes équipes remonte à 2008 et 2009. La défaite encaissée l’an passé devrait aider les Oilers. Et la finale, c’est une autre «bibitte». L’ambiance est différente et le fait de l’avoir vécu sera inestimable pour eux. Ils sauront à quoi s’attendre, il n’y aura rien de nouveau.

Régler ça vite

Néanmoins, il est primordial de confirmer sa place en finale le plus rapidement possible. En fait, dès que vous avez l’opportunité de terminer une série, vous devez la saisir. Plus de matchs signifient davantage de risques de blessures. Vos joueurs sont plus exposés et pour gagner, il vous faut demeurer dans une santé optimale. Et n’oublions pas que les jours de congé supplémentaires vous permettent de guérir les maux. En éliminatoires, personne n'est à 100 %.

Pour aller chercher la fameuse quatrième victoire d’une série, égaler l’énergie du désespoir de l’équipe ayant le dos aux câbles est crucial. Lundi, les Panthers étaient très à l’aise et ont livré leur pire performance de la série contre la Caroline. Je l’ai d’ailleurs vécu en 2008 avec les Penguins de Pittsburgh. Nous avions balayé la série de premier tour, mais nous avons ensuite éprouvé des difficultés à finir dans les deux séries suivantes. Au bout du compte, nous avons perdu la finale face aux Red Wings de Detroit.