Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Il a grandi de neuf pouces en trois ans: le nouveau gardien format géant des Remparts attire les regards

Le gardien Louis-Antoine Denault a réussi à se tailler une place avec les Remparts de Québec en tant que joueur invité.
Le gardien Louis-Antoine Denault a réussi à se tailler une place avec les Remparts de Québec en tant que joueur invité. Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
Partager
Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2023-08-29T23:30:00Z
Partager

La pandémie aura été profitable pour le nouveau gardien des Remparts de Québec, Louis-Antoine Denault. Depuis le 22 mars 2020, premier jour du confinement, il a grandi de neuf pouces et est l'une des plus belles surprises du camp d'entraînement de l'équipe.

• À lire aussi: Première année d'une reconstruction: voici les 15 nouveaux visages chez les Remparts

• À lire aussi: LHJMQ: sept recrues percent l’alignement de l’Océanic

• À lire aussi: Deux jeunes joueurs causent la surprise au camp des Remparts de Québec

Difficile de ne pas remarquer sur la patinoire celui qui a gagné sa place, contre toute attente, comme deuxième gardien de but des Diables rouges en vue de la prochaine saison.

À 6 pi et 7 po, il est le plus grand joueur d’une équipe qui compte sur plusieurs autres colosses, dont les défenseurs Simon Maltais et Jack Moffat (6 pi, 5 po chacun), Vsevolod Komarov (6 pi, 3 po) ainsi que les attaquants Justin Duval (6 pi, 6 po) et Mikaël Huchette (6 pi, 3 po).

Cette stature est le fruit d’une poussée de croissance fulgurante, qui a coïncidé avec l’arrêt des activités sportives lors de la pandémie.

«Quand on a arrêté en raison de la COVID-19 [en mars 2020], je mesurais 5 pi, 10 po et, quand on a recommencé, je faisais 6 pi, 3 po, a raconté le sympathique géant mardi matin, au Pavillon de la jeunesse. On n’avait pas joué, donc ç’a été dur pour moi de revenir et de m’ajuster à ma nouvelle grandeur. En jouant au basketball, toutefois, ça m’a aidé pour ma mobilité. [...] Je n'ai pris qu'un pouce cette année, donc ça commence à ralentir. J’ai 16 ans, donc c’est dur à dire quand je vais finir de grandir, mais je ne devrais pas dépasser 6 pi 8 po!», lance celui qui aura 17 ans le 26 septembre.

Publicité
Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Une surprise... de taille

Après une dernière saison passée dans les rangs scolaires, avec l’Académie Saint-Louis, Denault s’est présenté au camp des Remparts comme joueur invité.

Et ni lui ni les Remparts ne croyaient réellement dans ses chances de faire partie des deux meilleurs gardiens de l’organisation au terme du camp d’entraînement. Même que Denault avait averti l’équipe qu’il ne dépasserait pas le délai maximal de 48 h permis, afin de ne pas perdre son admissibilité pour les collèges américains.

«Honnêtement, au début, son nom n’était pas dans les cartons, reconnaît l’entraîneur des gardiens de but de l’équipe, Pascal Lizotte. Par contre, après la première journée, j’ai dit: “Oh, on a quelque chose.” Il bougeait bien, était coordonné et suivait bien la rondelle. 

«Ce que j’aime par-dessus tout, c’est qu’il est athlétique et agile malgré sa taille. Ça fait longtemps que je travaille dans le junior et j’ai aussi œuvré avec Hockey Québec et Hockey Canada. Chaque fois, on disait aux joueurs la même chose: c’est important de pratiquer d’autres sports. Il a joué au basketball et ça paraît.»

Pascal Lizotte
Pascal Lizotte DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC

Un projet pour la LNH?

Il est encore tôt et il ne faut pas brûler d’étapes, mais Pascal Lizotte s’attend à ce que Denault suscite l’intérêt des équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH) d'ici le repêchage de 2025, lors duquel il sera admissible.

Sa stature fait de lui un projet fort intéressant dans un sport où les gardiens de grande taille ont la cote.

«C’est un beau projet. Même quand ça va mal aller, il va encore mesurer 6 pi 7 po, donc sa couverture d’espace sera toujours naturelle. Maintenant, c’est de mettre des compléments à ça», mentionne celui qui tentera de communiquer avec d’autres entraîneurs de gardien de but qui ont travaillé avec des athlètes de sa taille afin de leur soutirer quelques trucs, dont l'entraîneur des gardiens du Lightning de Tampa Bay, Frantz Jean, qui a dirigé Ben Bishop avec le Lightning de Tampa Bay.

D’ici là, Denault souhaite simplement profiter de l’expérience et apprendre du gardien numéro un de l’équipe, Quentin Miller.

«Je ne connaissais pas Quentin, mais c’est vraiment une bonne personne. Il n’a pas joué beaucoup l’an dernier et ce sera un peu mon rôle cette année. Ça va me permettre de savoir comment il a fait pour garder une bonne mentalité, et ça va m’aider. Je me retrouve vraiment dans un environnement gagnant ici.»

Publicité
Publicité