Privée de près du quart de son inventaire, IKEA augmentera ses prix de 9%

Vous l'avez constaté, que ce soit à l'épicerie ou encore dans les grands magasins, on y trouve énormément de tablettes vides. La pénurie de marchandises se faisait déjà sentir cet automne, et avec Omicron, c'est encore pire par les temps qui courent.

Un des meilleurs exemples, c'est la chaîne IKEA, où il manquerait près du quart de l'inventaire habituel. C'est énorme, lorsque l'on considère l'imposant volume qu'offrait naguère le géant suédois.

Tablettes vides, caisses vides: le modèle d’affaire du magasin «chouchou» des Québécois semble brisé. Peut-il être réparé?

«En fait, c’est la chaîne d’approvisionnement qui est brisée, pas le magasin, précise le cofondateur et associé chez Amplifio Stratégies, Philippe Bertrand. On en parle depuis plusieurs mois. La pandémie a fermé des usines partout dans le monde. C’est ce qu’on vit en ce moment.

«Personne ne pouvait imaginer que des fermetures de deux ou trois jours pouvaient briser une chaîne d’approvisionnement d’une multinationale(d’envergure), souligne Bertrand. Ça va prendre plusieurs mois à se replacer.»

Si vous avez le bonheur de trouver l'article que vous cherchez et qu'il est en stock, dépêchez-vous à vous l’approprier en magasin, puisqu'IKEA a annoncé que ses prix augmenteraient de 9% cette année.

Parce que l’offre de produits est déficiente et que la rareté, voire leur disponibilité éphémère, des consommateurs se tournent déjà vers d’autres détaillants.

«Ça va changer l’attitude des consommateurs, croit Bertrand. Quand les gens voient qu’il n’y a plus l’item (recherché), ils vont ailleurs.»