«Ici, à Hochelaga, c'est toujours comme ça»: le déneigement de leur rue repoussé; des Montréalais frustrés
TVA Nouvelles
Plus de deux semaines après la première de deux tempêtes de neige qui ont laissé d’imposantes accumulations, des citoyens de Montréal attendent toujours que la Ville finisse le déblaiement de leur rue.
Samedi, plusieurs rues de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, perpendiculaires aux rues Ontario et Sainte-Catherine Est, n’avaient qu’un seul côté déneigé.
Cette situation force plusieurs résidents du secteur à se stationner en diagonale. De plus, puisqu’une partie des trottoirs est toujours recouverte de neige, plusieurs piétons sont contraints de marcher dans la rue.
La Ville de Montréal souligne avoir déblayé 96% du réseau depuis la deuxième tempête majeure, celle du 16 février.

Samedi, le déblayage de certaines rues a dû être repoussé en raison de la nouvelle tempête de neige qui déferle notamment sur la métropole depuis vendredi.
La machinerie qui devait ramasser la neige samedi a été relocalisée pour être déployée dans d’autres secteurs.
«Ici, à Hochelaga, c'est toujours comme ça. Nous sommes les derniers à être déneigés», a affirmé à TVA Nouvelles un citoyen impatient.

«Ce qui se passe, c'est quand on rentre en mode déblaiement avec plus de 5 cm de neige, il y a du délestage. On va aller chercher les mêmes équipes, les mêmes appareils qu'on utilise normalement pour le chargement de la neige [...] Et il y aura reprise pour les dernières rues du chargement historique. La reprise se fait demain et tout le monde va avoir complété en suivant l'échéancier qu'on s'est donné, donc à l'intérieur de la période de 10 jours décrétée le 17 février dernier», indique le porte-parole de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin.
Les trottoirs toujours enneigés augmentent néanmoins le risque de chute.

Urgences-santé a mentionné avoir reçu jeudi un volume d'appels démesuré comparativement à la normale. Samedi, l’organisme se veut un peu plus rassurant, même si celui-ci remarque qu'il y a un nombre un peu plus élevé qu'à l'habitude.
«Ce matin, on parle d'un volume d'appels qui est élevé. À travers ces appels-là, est-ce qu'il y a des chutes? Bien sûr. Par contre, on n'identifie pas de tendance, mais on rencontre quand même un volume d'appels qui est plus élevé. À titre d'exemple, normalement, un samedi matin, on devrait recevoir environ 35-40 appels à l'heure. Puis ce matin, on a eu jusqu'à 56 appels à l'heure. Donc, c'est quand même une hausse qui n'est pas négligeable», explique le porte-parole corporatif d’Urgences-santé, Jean-Pierre Rouleau.
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