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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

IA générative : les Québécois l’utilisent, mais ne lui font pas totalement confiance

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Agence QMI

2025-02-05T14:40:30Z
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Un tiers des Québécois a déjà utilisé un outil de l’intelligence artificielle (IA) générative tel que ChatGPT, Gemini ou Copilot, mais restent mitigés quant aux résultats, selon un sondage publié mercredi par l’Académie de la transformation numérique (ATN) de l’Université Laval. 

Chez les 18-34 ans, le pourcentage de répondants qui utilisent l’IA générative atteint les 58%, tandis qu’il est de 13 % pour les 55 ans et plus.

Ils sont également 59 % à avoir confié l’utiliser «au moins une fois par mois».

Parmi ceux qui utilisent l’IA, 69 % le font dans le cadre de leur vie personnelle, alors que 41 % l’utilisent dans le cadre de leur travail. Par ailleurs, 67 % des étudiants ont confié utiliser des outils d’IA générative dans le cadre de leurs études.

«Ces résultats suggèrent que la nouvelle technologie, en plus de s’être rapidement déployée au sein de la population, séduit suffisamment pour s’installer dans les habitudes», note l’ATN de l’Université Laval.

Une confiance mitigée

Parmi les personnes qui connaissent ou utilisent l’IA générative, 89 % ont indiqué avoir «au moins une crainte» à son sujet, dont la propagation des fausses nouvelles (51 %), l’érosion du sens critique humain (49 %) et les enjeux liés à la sécurité des données personnelles (49 %).

Les répondants qui utilisent ces outils ne font pas toujours confiance à la qualité des résultats proposés, selon le sondage. Moins de la moitié (42 %) lui font confiance pour résumer des contenus ou rédiger des textes, alors que seulement 20 % lui font confiance pour obtenir des conseils dans des prises de décision du quotidien.

Pour les Québécois interrogés, l’IA générative est notamment attrayante en raison de la rapidité à obtenir des réponses (59 %) et la disponibilité en tout temps (47 %). Malgré cela, la forte majorité (70 %) de ceux qui l’utilisent déjà ne sont pas prêts à payer pour ces outils. Seulement 7 % ont confié qu’ils payaient déjà pour de tels services.

Le sondage a été mené par NETendances auprès de 1234 internautes au Québec, du 8 au 31 octobre 2024.

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