Michael Sabia recrute à la Caisse de dépôt et placement du Québec
Avant de se joindre à la Caisse, Maxime Aucoin a longtemps œuvré chez McKinsey


Martin Jolicoeur
La nouveau pdg d’Hydro-Québec, Michael Sabia, s’adjoint les services de Maxime Aucoin, actuel premier vice-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et ancien consultant de la firme McKinsey et Compagnie.
Chez Hydro-Québec, le nouveau venu occupera le poste de vice-président directeur, Stratégies et finances, une unité d’affaires nouvellement créée regroupant 1300 employés. Son entrée en fonction est prévue pour le 10 octobre prochain.

Selon les explications d’Hydro-Québec, ce groupe d’employés aura pour mandat principal d’élaborer, « en étroite collaboration avec le gouvernement du Québec, une feuille de route pour guider la transition énergétique et économique» de la province.
Arrivé à la Caisse en 2012, M. Aucoin était depuis janvier dernier, premier vice-président, Déposants et Portefeuille global de la CDPQ. À ce titre, il était responsable de la répartition de l’actif, des analyses économiques et financières ainsi que de la stratégie globale de l’organisation.
Auparavant, ce diplômé de l’Université Harvard et de HEC Montréal, a œuvré pendant de nombreuses années en consultation, notamment pendant six ans pour Mckinsey & Company, un cabinet international de conseil en stratégie, dont le siège social est situé à New-York.
Rappelons que Michael Sabia, le successeur de Sophie Brochu à la tête d’Hydro-Québec, est l'ancien président et chef de direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Ce dernier a dirigé l’organisation de 2009 à 2020, avant de devenir sous-ministre des Finances du Canada.
Discrétion assurée
Questionnée, la Caisse a refusé de divulguer le salaire que touchait M. Aucoin jusqu’à l’annonce de son départ, ce dernier ne faisant pas partie des plus haut salariés de l'organisation. Par ailleurs, sa porte-parole, Kate Monfette, a toutefois assuré que ce dernier n’avait pas touché d’indemnité de départ.
Même discrétion de la part d’Hydro-Québec. La société d’État a refusé de communiquer le salaire que M. Aucoin touchera dans ses nouvelles fonctions, mais assure que ce dernier n'a eu droit à aucun boni de signature.
«La rémunération de M. Aucoin respecte les normes salariales d’Hydro-Québec (...), a indiqué son porte-parole, Philippe Archambault. Comme à l’habitude, le salaire des cinq membres de la direction les mieux rémunérés sera divulgué lors de la publication du rapport annuel.»