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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Michael Sabia recrute à la Caisse de dépôt et placement du Québec

Avant de se joindre à la Caisse, Maxime Aucoin a longtemps œuvré chez McKinsey

Photo d'archives, Agence QMI
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Photo portrait de Martin Jolicoeur

Martin Jolicoeur

2023-09-25T15:33:30Z
2023-09-25T20:48:57Z
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La nouveau pdg d’Hydro-Québec, Michael Sabia, s’adjoint les services de Maxime Aucoin, actuel premier vice-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et ancien consultant de la firme McKinsey et Compagnie.

Chez Hydro-Québec, le nouveau venu occupera le poste de vice-président directeur, Stratégies et finances, une unité d’affaires nouvellement créée regroupant 1300 employés. Son entrée en fonction est prévue pour le 10 octobre prochain.

Caisse de dépôt et placement du Québec
Caisse de dépôt et placement du Québec

Selon les explications d’Hydro-Québec, ce groupe d’employés aura pour mandat principal d’élaborer, « en étroite collaboration avec le gouvernement du Québec, une feuille de route pour guider la transition énergétique et économique» de la province.

Arrivé à la Caisse en 2012, M. Aucoin était depuis janvier dernier, premier vice-président, Déposants et Portefeuille global de la CDPQ. À ce titre, il était responsable de la répartition de l’actif, des analyses économiques et financières ainsi que de la stratégie globale de l’organisation. 

Auparavant, ce diplômé de l’Université Harvard et de HEC Montréal, a œuvré pendant de nombreuses années en consultation, notamment pendant six ans pour Mckinsey & Company, un cabinet international de conseil en stratégie, dont le siège social est situé à New-York.

Rappelons que Michael Sabia, le successeur de Sophie Brochu à la tête d’Hydro-Québec, est l'ancien président et chef de direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Ce dernier a dirigé l’organisation de 2009 à 2020, avant de devenir sous-ministre des Finances du Canada.

Discrétion assurée

Questionnée, la Caisse a refusé de divulguer le salaire que touchait M. Aucoin jusqu’à l’annonce de son départ, ce dernier ne faisant pas partie des plus haut salariés de l'organisation. Par ailleurs, sa porte-parole, Kate Monfette, a toutefois assuré que ce dernier n’avait pas touché d’indemnité de départ.

Même discrétion de la part d’Hydro-Québec. La société d’État a refusé de communiquer le salaire que M. Aucoin touchera dans ses nouvelles fonctions, mais assure que ce dernier n'a eu droit à aucun boni de signature. 

«La rémunération de M. Aucoin respecte les normes salariales d’Hydro-Québec (...), a indiqué son porte-parole, Philippe Archambault. Comme à l’habitude, le salaire des cinq membres de la direction les mieux rémunérés sera divulgué lors de la publication du rapport annuel.»

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