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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Jusqu'à 1 million $ pour des jets privés chez Hydro-Québec

La société d'État va noliser des avions privés en 2024 en raison des rencontres avec les communautés

Le type d'avions de marque Dash-8, anciennement fabriqués par Bombardier, qui seront remplacés.
Le type d'avions de marque Dash-8, anciennement fabriqués par Bombardier, qui seront remplacés. Photo fournie par Hydro-Québec
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Photo portrait de Pascal Dugas Bourdon

Pascal Dugas Bourdon

2023-11-24T05:00:00Z
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Hydro-Québec entend débourser jusqu’à 1 million $ en 2024 pour noliser des avions privés, dans la foulée des investissements massifs à venir qui exigeront plus de déplacements.  

«La croissance de notre capacité de production se fera en partenariat avec les communautés. Nous souhaitons aller à leur rencontre», a expliqué Francis Labbé, porte-parole pour la société d’État. 

Le PDG Michael Sabia a déposé au début novembre un gargantuesque plan d’investissements visant à doubler la production d’électricité du Québec d’ici le milieu du siècle. Ce dernier pourrait coûter jusqu’à 185 milliards $ d’ici 2035. 

Dans ce contexte, Hydro-Québec entrevoit une «hausse de ses déplacements», d’où la nécessité de se doter d’un contrat-cadre pour des «déplacements d’affaires». 

Le PDG d’Hydro-Québec, Michael Sabia, a récemment déposé un plan ambitieux visant à accroître drastiquement la production d’électricité.
Le PDG d’Hydro-Québec, Michael Sabia, a récemment déposé un plan ambitieux visant à accroître drastiquement la production d’électricité. Photo d'archives, Agence QMI

Plus de confort 

Le fournisseur d’électricité évalue à entre 500 000 $ et 1 million $ pour un an le coût de ses trajets, selon l’appel d’offres public. Il paiera chaque déplacement à la pièce, en fonction de ses besoins. 

La location de jets privés – un type d’appareil visé par cet appel d’offres – permettrait aux dirigeants et employés d’Hydro-Québec d’atteindre des régions difficiles d’accès et de «travailler plus efficacement pendant les trajets».

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«Ces appareils doivent notamment pouvoir se poser sur des pistes plus courtes ou non asphaltées», a ajouté M. Labbé. 

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Cela expliquerait notamment pourquoi Hydro-Québec n’est pas en mesure d’utiliser les trois avions turbopropulsés (appareils Dash-8) qu’elle possède, d’autant plus qu’ils sont utilisés presque au maximum de leur capacité. 

L’éventuel contrat vise à déplacer les dirigeants et employés «aux quatre coins du Québec», mais «d’autres destinations pourraient être couvertes lorsqu’un vol commercial n’est pas disponible», a expliqué le porte-parole d’Hydro-Québec. 

Il assure que la conclusion d’une telle entente est la façon la plus efficace de répondre aux besoins de déplacement de ses dirigeants et employés. 

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