Les clients d’Hydro-Québec affectés par la panne retrouvent graduellement le courant
Les pannes sont toutes survenues vers midi
Jérémy Bernier et Nicolas Lachance
Des milliers de Québécois étaient sans courant, en début d’après-midi mardi. Plusieurs pannes d’électricité pendant des travaux de maintenance à la centrale de Churchill Falls ont affecté le réseau d’Hydro-Québec en raison d’une perte de la production.
À 14 h, ce sont 150 351 clients qui étaient sans électricité. À Montréal seulement, pas moins de 34 760 foyers étaient dans le noir. La Montérégie (99 004) et Laval (9780) sont aussi toujours affectées. Selon Hydro-Québec, les pannes ont, au départ, affecté 490 000 clients.
La perte de la production de certains groupes turbine-alternateur à la centrale de Churchill Falls a déclenché des mécanismes de protection sur notre réseau de transport à haute tension, engendrant une #panne d'électricité affectant environ 490 000 clients un peu partout au…
— Hydro-Québec (@hydroquebec) April 25, 2023
«La perte de la production de certains groupes turbine-alternateur sur notre réseau a entraîné le déclenchement de mécanismes de protection sur notre réseau de transport, engendrant une panne d’électricité [...] un peu partout au Québec», a déclaré Hydro-Québec sur Twitter. Plus tard, la société d’État a précisé que le problème est survenu pendant des travaux de maintenance à Churchill Falls.
La société d’État a également fait savoir que des équipes «investiguent la cause de cette perte de production» et s’affairent à rétablir le service aux clients touchés en les alimentant par d’autres lignes de transport.
"Pendant des travaux de maintenance cet après-midi, un problème survenu à Churchill Falls a entraîné une perte d'approvisionnement affectant les clients du Québec. Toutes les unités sont de nouveau en service. L'incident fait l'objet d'une enquête."
— Hydro-Québec (@hydroquebec) April 25, 2023
Nous nous rétablissons… https://t.co/gmqiQhXdcZ
Pas une attaque
Le ministre de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon a confirmé qu’il ne s’agissait pas d’une cyberattaque.
«Ça n’a pas rapport à l’informatique, ce ne sont pas des pirates informatiques, c’est carrément quelque chose qui est arrivé au niveau Churchill. Hydro n’a pas encore la raison pourquoi les six groupes turbines ont arrêté. Pas un mécanisme de protection, mais là, ça se résout. Trois des six sont repartis», a-t-il expliqué.
- Avec la collaboration de Gabriel Côté, QMI
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