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L'article provient de TVA Sports

Grands Prix cyclistes: Hugo Houle et son équipe à Rivière-du-Loup

Jean-Francois Racine / Le Journal de Quebec
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Photo portrait de Jean-François Racine

Jean-François Racine

2022-09-07T19:31:01Z
2022-09-08T03:47:12Z
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Hugo Houle et ses coéquipiers ont visité le siège social de l’entreprise Premier Tech mercredi à Rivière-du-Loup avant de prendre la route vers l’ouest pour un entraînement le long du fleuve Saint-Laurent, dans le Kamouraska.

À deux jours du Grand Prix de Québec, les cyclistes d’Israel-Premier Tech ont ainsi pu découvrir pour la première fois les installations de leur commanditaire québécois, présent dans 28 pays dans le monde.

Sous une température parfaite, le parcours à saveur touristique devrait également leur plaire en après-midi. Le groupe avait prévu une pause-café dans un village-relais avant de prendre congé de vélo à Saint-Jean-Port-Joli.

Devant les médias, le vainqueur de la 16e étape du dernier Tour de France a expliqué sa longue relation d’affaires et d’amitié avec le président-directeur général de Premier Tech, Jean Bélanger, un autre passionné de cyclisme.

«On est récompensé cette année au-delà de nos espérances», a affirmé le patron qui était présent à Bruxelles lors du premier Tour de France de Houle en 2019.

«Je suis très heureux et fier d’être associé avec Jean pour solidifier nos racines québécoises et canadiennes», a ajouté le propriétaire de l’équipe, le philanthrope Sylvan Adams.

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Les deux partenaires avaient prévu pédaler avec les athlètes après le point de presse.

«Je suis natif de Drummondville et il n’y a pas beaucoup de régions où les paysages sont aussi beaux le long du fleuve. Il y a un certain cachet à Rivière-du-Loup qu’on ne trouve pas ailleurs. J’ai voyagé beaucoup et il y a une saveur locale ici», a précisé Houle.

Une licence menacée

Les dirigeants de l’équipe IPT doivent toujours composer avec la possibilité de perdre leur licence World Tour, faute de points au classement.

«Ça fait beaucoup de bruit. On a des visions qui ne sont pas nécessairement en adéquation avec ce que l’UCI [Union cycliste internationale] veut faire avec tout ça. Le sport a besoin d’avoir une approche différente», croit Jean Bélanger.

Pour sa part, M. Adams maintient son argument de force majeure liée à la pandémie.

«Cinq coureurs sur huit n’ont pas pu compléter le Tour de France en raison de la COVID-19. Nous étions l’équipe la plus touchée par la COVID-19 et la maladie. Une pandémie, c’est la définition même de force majeure. J’ai bon espoir qu’on va voir le gros bon sens», a-t-il lancé.

Selon lui, des discussions sont en cours entre l’UCI et les sept équipes qui se trouvent dans la zone grise.

«Nous sommes unifiés sur la question que ce serait très mauvais que des équipes soient reléguées. Ce n’est pas sain pour le sport. On n’est pas en litige. Nous sommes en train d’essayer de trouver des solutions.»

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Wout van Aert sous haute surveillance

Le monstre à deux têtes Wout van Aert a finalement fait son apparition à Québec et tout le monde se demande maintenant qui pourra le battre sur la difficile ligne droite après le Château Frontenac.

À moins que le favori ne veuille pas attendre le sprint en attaquant de loin dans le dernier tour. Même sous étroite surveillance, le Belge peut faire exploser ses rivaux dans la côte de la Montagne.

Gagnant du maillot vert au Tour de France et vainqueur de trois étapes, le cycliste de 27 ans n’a rien perdu de sa fougue depuis juillet puisqu’il vient juste de remporter la Bretagne Classic, à Plouay.

Wout van Aert, qui n’a jamais roulé ici, ne souffre d’aucun complexe.

«Ce sont des courses dures et explosives qui correspondent bien à mon profil. On veut gagner, ça, c’est sûr», a dit le coureur de la Jumbo-Visma.

Une rivalité

Un autre ténor avait toute l’attention des scribes mercredi. Tadej Pogacar pourrait aussi écraser la compétition. Le Slovène a une préférence pour le tracé de la métropole.

«Si j’ai une bonne journée, je crois que je peux montrer de belles choses sur le parcours de Montréal avec un bon dénivelé.»

Peter Sagan (TotalEnergies), 32 ans, qui compte deux victoires à Québec et une à Montréal depuis 2013, pourrait montrer aux plus jeunes comment dompter chacun des circuits.

Au printemps dernier, le triple champion du monde avait dénoncé l’attitude de certains jeunes.

«Dans le passé, vous aviez des lois non écrites dans le peloton. Maintenant, vous pouvez oublier ça. Il y a une anarchie totale de ce côté», avait lancé le Slovaque.

«Si jamais je me retrouve au-devant, je vais tout donner pour y rester», a précisé Sagan mercredi.

D’ailleurs, van Aert et Sagan ne sont pas les meilleurs amis du monde en raison d’un litige qui perdure.

-La chaîne TVA Sports diffusera les Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal, vendredi et dimanche.

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