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Hughes, Gorton et St-Louis: trois têtes de cochon qui s’obstinent chez le CH

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TVA Sports

2025-01-14T05:00:00Z
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Détrompez-vous, les Canadiens de Montréal ne sont pas menés par un boys club. Le triumvirat composé de Jeff Gorton, vice-président aux opérations hockey, Kent Hughes, directeur général, et Martin St-Louis, entraîneur-chef, s’obstine souvent. Et c’est très sain.

En fait, Hughes est tellement opiniâtre et obstiné que son acolyte Gorton lui a donné un surnom plus ou moins affectueux.

«Jeff Gorton dit que mon middle name, c’est “pas d’accord”, a confié le DG lors d’un long entretien avec Jean-Charles Lajoie. Ça ne me dérange pas! Un bon environnement de travail encourage les opinions différentes.»

Évidemment, les débats incessants à l’interne peuvent causer certaines frictions. Mais la frustration que ceux-ci engendrent est le prix à payer pour ne pas sombrer dans l’enfer de la pensée unique.

«C’est frustrant par moments, a-t-il avoué. J’imagine que les coachs me trouvent aussi frustrant que ma femme. Et Jeff aussi.

«Si quelqu’un me dit quelque chose, je vais maintenir mon argument. Mais je vais quand même revenir chez moi et y réfléchir.»

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St-Louis, ultime tête dure

Parlant de têtes dures, St-Louis en a une très bonne, à la surprise d’absolument personne. Il faut être borné pour connaître une telle carrière contre vents et marées, du haut de ses 5 pi 8 po.

L’ex-légendaire attaquant a vécu probablement la période la plus difficile de sa carrière dans le hockey lors du pénible début de saison des Canadiens.

«Quand il se faisait critiquer comme joueur, c’est parce qu’on lui reprochait d’être trop petit, mais il connaissait du succès et il faisait taire ses détracteurs, a expliqué Hughes. Pour la première fois, il se faisait critiquer et le succès n’était pas là.

«Je voyais qu’il devenait fâché et frustré. Mais il ne se cachait pas de tout le monde. C’est le battant qu’il est.»

Quand les choses allaient plutôt mal, Hughes et Gorton ont dû jouer à quelques reprises le rôle de l’avocat du diable.

«Martin, c’est une tête dure, a mentionné Hughes. Mais il va retourner chez lui et il va songer à des choses. Il est reflective [introspectif]. Tête dure, oui. Je suis une tête dure aussi. Mais c’est une qualité.»

Il fallait bel et bien une tête dure pour maintenir en place un système de couverture homme à homme en zone défensive en début de saison alors que l’hémorragie semblait impossible à arrêter. Les récents succès de l’équipe ont fini par donner raison à St-Louis.

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