«Hot Ones Québec»: Justin Trudeau a-t-il répondu à toutes les questions épicées?

Si on avait dit à Marc-André Grondin qu’un jour, l’animation de l’émission Hot Ones Québec lui permettrait d’avoir un face-à-face avec le premier ministre Justin Trudeau, tout en dégustant des ailes de poulet badigeonnées de sauces épicées, il ne l’aurait pas cru. Une expérience tellement surréaliste qu’il n’en revient pas encore.

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Marc-André, comment as-tu réussi à avoir Justin Trudeau sur le plateau de Hot Ones Québec. Il s’agit de tout un tour de force!

Dès qu’on a établi la liste des invités pour la première saison de Hot Ones Québec, on s’est dit que ce serait le fun d’avoir le premier ministre du Canada à l’émission. Alors on a envoyé une demande à son bureau, tout simplement. À notre grande surprise, il a accepté avec plaisir de se prêter au jeu! Nous étions supposés le recevoir l’été dernier, mais à cause d’une urgence de dernière minute, il s’est désisté... avec la promesse de nous revenir avec d’autres dates.

Y croyais-tu vraiment?

Son équipe nous disait qu’il voulait vraiment participer à l’émission, mais qu’il fallait combiner le tournage avec un de ses déplacements au Québec. Finalement, sa visite a eu lieu le 24 novembre.

Recevoir un politicien membre du G20 vient-il avec un certain stress?

J’avais monté un bon dossier de recherche, en plus d’écouter plusieurs entrevues et balados. Je n’étais donc pas vraiment stressé à l’idée de m’entretenir avec Justin Trudeau. C’est quelqu’un de très sympathique, très généreux. Il a répondu à toutes les questions, même les plus épicées! Par contre, tout ce qui vient avec le fait de recevoir un premier ministre est plutôt impressionnant!

Que veux-tu dire?

Mettons qu’il y a beaucoup plus de monde qui débarque sur le plateau quand l’invité est Justin Trudeau! (rires) En plus de l’entourage du premier ministre, il y avait une trentaine d’agents de la GRC qui assuraient sa sécurité, ainsi que des chiens renifleurs. L'effervescence dans l'air était palpable. Mais lui, il s’est présenté super détendu, vraiment content d’être là.

Quel genre de questions lui as-tu posées?

Au moment de l’enregistrement, j’ignorais quand l’émission serait diffusée. J’ai donc posé des questions intemporelles. Ce qui me fascine chez lui, c’est qu’il a grandi dans le milieu politique. Il a vu son père exercer ce métier fort exigeant et, disons-le, parfois ingrat, et il a quand même choisi de suivre la même voie. Je n’ai pas essayé de le coincer avec des questions plus délicates. J’ai eu la même approche qu’avec Pier-Luc Funk, Rosalie Vaillancourt, Christine Morency, Christian Bégin, Valérie Plante et mes autres invités.

Maintenant, la grande question: Justin Trudeau est-il tolérant aux sauces fortes?

De tous mes invités, c'est probablement la personne qui aime le plus les sauces fortes. En début d’entrevue, il m’a fait quelques commentaires qui m’ont fait réaliser que j’avais un véritable connaisseur devant moi. Il ne prenait pas juste des petites bouchées d’ailes de poulet épicées. Il y allait all-in!

Comment te sentais-tu après le tournage de l’émission?

Cette journée-là, je me suis levé à 3 h 30 du matin pour aller tourner la 2^e saison de la série Bellefleur. Après, je me suis rendu sur le plateau de Hot Ones Québec pour effectuer l’entrevue avec Justin Trudeau. Une fois revenue à la maison, j’avais l’impression d’être dans un univers parallèle, tellement c’était surréaliste ce que je venais de vivre. J'ai dit à ma blonde: «C'est quand même dingue qu’une émission où l’on déguste des ailes de poulet piquantes m’ait permis d’avoir un face-à-face avec le premier ministre!». Je pense que je n’en suis pas tout à fait encore revenu! (rires)

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