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L'article provient de Salut Bonjour
Santé

Hospitalisation à domicile: un médecin développe une plateforme 100% québécoise

Un jeune médecin passionné d’informatique a lâché sa pratique pour améliorer les technologies dans le réseau de la santé

L’infirmière Marlène Nantel supervise l’Unité virtuelle de soins à l’Hôpital de Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides, qui utilise la plateforme LeoMed pour surveiller les patients à distance.
L’infirmière Marlène Nantel supervise l’Unité virtuelle de soins à l’Hôpital de Sainte-Agathe-des-Monts, dans les Laurentides, qui utilise la plateforme LeoMed pour surveiller les patients à distance. Photo HUGO DUCHAINE
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Photo portrait de Hugo Duchaine

Hugo Duchaine

2025-10-12T04:00:00Z
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Un jeune médecin passionné d’informatique est derrière une plateforme 100% québécoise qui a notamment permis à l’hospitalisation à domicile de se déployer dans les Laurentides.

• À lire aussi: Bye bye les lits d’hôpitaux: l’hospitalisation à domicile gagne en popularité au Québec

«Chaque ligne [de la plateforme] a été codée au Québec», lance le directeur général de LeoMed, Joseph Aubut.

Âgé de 33 ans, M. Aubut a d’abord apprivoisé le réseau de la santé comme patient. Il a été hospitalisé à plusieurs reprises dans son enfance, en raison de problèmes au poumon.

Le directeur général de LeoMed, Joseph Aubut
Le directeur général de LeoMed, Joseph Aubut Photo fournie par JOSEPH AUBUT

Il a ensuite étudié en médecine, mais seulement quelques années après avoir obtenu son diplôme, en 2017, il s’est plutôt consacré à sa passion pour l’informatique afin d’aider le réseau. La pandémie a été l’élément déclencheur, dit-il, voyant le besoin urgent de solutions informatiques à distance pour les patients.

«Déjà pendant mes stages [en médecine], je prenais des notes et je questionnais les médecins sur pourquoi on ne faisait pas ci ou ça», raconte-t-il.

C’est ainsi qu’est née LeoMed, une plateforme entièrement personnalisable pour la surveillance et le suivi des patients. «Je comprends autant le monde informatique que [le monde] médical», lance son directeur général.

Pas dans les jambes

«On veut être le moins dans les jambes que possible, explique Joseph Aubut. La plateforme peut être ajustée, les soignants peuvent créer leurs propres tâches, leurs formulaires.»

Elle est aussi «agnostique» en termes d’appareils électroniques, pouvant s’adapter à ceux que souhaitent les équipes médicales.

Il souhaite ainsi rivaliser avec d’autres plateformes, qu’il juge trop rigides et qui ne s’adaptent pas toujours aux réalités du terrain, pouvant être très différentes d’une unité à l’autre.

À Sainte-Agathe-des-Monts, LeoMed s’est ajusté aux besoins de l’Unité virtuelle de soins et de ses employés pour assurer le meilleur suivi possible des patients hospitalisés à la maison.

M. Aubut se réjouit qu’une douzaine d’établissements de santé au Québec utilisent désormais sa plateforme, pour l’hospitalisation à domicile, mais aussi divers suivis post et préopératoires, par exemple.

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