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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Hiver et blessures: comment protéger vos enfants lorsqu'ils jouent dehors?

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Marie-Anne Audet

2025-02-13T15:49:38Z
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Les enfants sont plus nombreux à visiter les hôpitaux pendant l’hiver, souligne un chercheur en traumatologie à l’Hôpital de Montréal pour enfants qui invite les parents à adopter certains comportements pour éviter les visites aux urgences.

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La tempête de neige qui s’abat sur le sud du Québec jeudi peut donner des idées d’activités aux familles. Or, il faut porter une attention particulière aux installations de certaines villes dans les parcs, rapporte le Dr Glenn Keays en entrevue à LCN.

En effet, face à la hausse des cas de blessures dans ses parcs, certaines municipalités comme la Ville de Montréal ont pris des initiatives pour assurer la sécurité des tout petits.

«À la suite d’une augmentation de cas extraordinaires en janvier 2021, [l’administration] a mis des mesures dans la plupart des parcs. Alors, maintenant, ils font des lisières, ils font des bordures. Il y a même des moniteurs qui vont être là. Ça fait qu’on a vu une diminution significative des blessures liées à la crise, ce qui montre que la protection, ça fonctionne», affirme-t-il.

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Le médecin invite également les parents à faire porter un casque à leurs enfants et d’éviter de glisser près d’une rue.

Dangers de la glace

La première raison des visites des enfants aux urgences, ce sont les chutes liées à la glace, rapporte le médecin.

«On a peut-être trois ou quatre cas par jour. Puis je comprends qu’on voudrait que les cours d’école mettent du sable ou quelque chose. Mais là, il y a tout le problème de rentrer du sable dans l’école qui va salir. Ou encore, il y a des problèmes d’utiliser du sel», affirme le Dr Keays.

«Mais c’est surtout le fait qu’il y a de la glace sur les trottoirs ou dans les cours d’école qui fait qu’on va voir plus ou moins d’enfants rentrer durant l’hiver», poursuit-il.

Les enfants sont également beaucoup plus vulnérables aux engelures.

«Il faut se rappeler que plus l’enfant est jeune, plus les engelures vont vite. Alors, les petits bébés, les bébés jusqu’à l’âge de 2 ans, la peau est très fragile. [...] Alors, ça va très vite chez les très jeunes enfants», rapporte-t-il.

«Il ne faut pas les laisser dehors sans mitaines et comme ça, en se disant qu’ils vont être corrects. Vous pourriez être surpris comment une engelure est rapide chez les très petits enfants», poursuit le médecin.

Gare aux collisions

La plupart des blessures graves surviennent lorsqu’un enfant est debout, indique le Dr Keays.

«La plupart de mes blessures les plus graves, c’est parce que les enfants sont debout. Et ils vont frapper d’autres personnes», dit-il.

«Souvent, lorsqu’ils se tiennent en bas de la piste et qu’ils ne se tassent pas, alors quand vous avez un petit bonhomme de 3 ans et qu'un adulte de 200 livres descend une piste, vous comprenez que [c’est problématique]. Alors, il faut simplement éclairer la piste en bas. Surtout pour les sports de glisse», ajoute-t-il.

Une prévention qui fonctionne

Les cas de suffocation liés à l’effondrement d’un fort ou d'un tunnel construit sous la neige ont beaucoup diminué dans les dernières années, relève le chercheur en traumatologie.

«C’est très rare, très, très, très rare qu’on voie un cas d’un enfant qui est témoin d’urgence à la suite d’une suffocation. [...] Donc, ça fonctionne», clame-t-il.

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus

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