Hitster: des chansons choisies par et pour le Québec
Cédric Bélanger
Même si Hitster a été créé par le Suédois Magnus Carleson, ce sont des Québécois qui décident quelles chansons se retrouvent dans les boîtes du jeu qui sont vendues chez nous.
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«Chaque pays fait sa sélection», indique Jinny Sanschagrin, du distributeur canadien Jouet K.I.D.
C’était notamment le cas pour les versions Franco, Plaisirs coupables et la toute dernière qui vient d’atterrir sur les tablettes des boutiques de jeux, Party d’été.
Dans le but d’avoir la meilleure sélection, Jouet K.I.D. a fait appel aux services de l’animateur bien connu Rej Laplanche à titre de conseiller musical.
«C’est un exercice à la fois intéressant et frustrant», dit-il.
C’est qu’il y a des règles à suivre. Une chanson ne peut se retrouver dans une autre édition, un artiste ne peut apparaître deux fois dans une même version et il y a un nombre maximum de chansons par année.
«Parfois, tu tombes sur une chanson qui serait parfaite pour Party d’été, mais elle a malheureusement déjà été utilisée dans une autre édition», signale Rej Laplanche.
Pas toutes disponibles
La chanson doit aussi être disponible sur Spotify dans les versions gratuite et payante, «ce qui n’est pas le cas pour tous les artistes québécois», indique Jinny Sanschagrin, en citant certains incontournables qui se révèlent introuvables.
«Par exemple, dans le cas de Ginette Reno, au moment de la sélection il y avait son plus récent album de Noël et la chanson Des croissants de soleil sur Spotify. C’est celle-là qu’on a choisie, mais il y en a plein d’autres qu’on aurait voulu prendre et qui n’étaient pas disponibles.»
Une version télé
Il y aura sûrement d’autres occasions de placer des classiques de Ginette Reno puisque l’engouement Hitster n’est pas sur le point de s’estomper.
En plus du Hitster Party d’été, le Hitster Bingo, avec une planche de jeu et une boule disco, devrait être mis en marché au Québec cet automne. «Ce sera encore plus compétitif», annonce Jinny Sanschagrin.
Une adaptation du jeu à la télé est aussi en préparation par deux entreprises néerlandaises et il est question qu’une chaîne québécoise, on ne sait pas encore laquelle, achète les droits.