Hausse du bénéfice pour Québecor au 2e trimestre

Le géant des télécommunications Québecor a annoncé jeudi avoir augmenté son bénéfice de 4,9 % au deuxième trimestre de 2025 par rapport à l’an dernier, malgré des revenus légèrement en baisse.

«Québecor a affiché une solide performance financière au deuxième trimestre», se réjouit le président et chef de la direction de Québecor Pierre Karl Péladeau.

Dans ses résultats financiers, l’entreprise québécoise a affiché un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 217,7 M$, ou 0,95 $ par action, en hausse de 10,1 M$, soit 4,9 %.

Les revenus de 1,38 G$ sont en faible baisse de 6,5 M$ (‐0,5 %).

Québecor s’est particulièrement démarqué en téléphonie mobile où l’entreprise a enregistré une hausse de 72 000 nouvelles lignes au deuxième trimestre 2025, une augmentation de 1,7 %.

Il s’agit encore une fois du meilleur taux de croissance parmi les grandes entreprises de l'industrie au pays, portant le total à 346 000 nouvelles lignes, en augmentation de 8,8 % dans les douze derniers mois.

«Dans un marché toujours marqué par une forte concurrence, nous continuons de gagner des parts de marché en offrant des produits novateurs à des prix concurrentiels, tout en élargissant l'accès à notre technologie de pointe à un nombre croissant de Canadiens et de Canadiennes», affirme M. Péladeau.

Groupe TVA

Groupe TVA inc. a généré un profit brut de 1,8 M$ au deuxième trimestre 2025, en baisse de 11,4 M$ par rapport à l’an dernier.

Cette diminution est liée aux redevances de la chaîne spécialisée LCN comptabilisées au deuxième trimestre 2024, ainsi qu'à l'impact de l'absence de tournages de grandes productions étrangères dans les studios de MELS.

Le grand patron de Québecor souligne que l'écoute globale des trois chaînes généralistes francophones au Québec a reculé de 13 % sur l'ensemble de la journée entre le 31 mars et le 1er juin 2025 comparativement à la même période l'année dernière.

«Cette baisse généralisée affecte directement les revenus publicitaires, qui demeurent la seule source de revenus pour ces chaînes généralistes, et dont la chute marquée, combinée à d'importants déséquilibres concurrentiels face aux géants du Web et aux pratiques commerciales de Radio-Canada, fragilise lourdement l'écosystème audiovisuel québécois», précise-t-il.