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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Harcèlement psychologique: Marc Tanguay demande au député Frédéric Beauchemin de se retirer temporairement du caucus libéral

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TVA Nouvelles, avec Agence QMI

2023-10-07T19:57:27Z
2023-10-07T20:33:58Z
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Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay, a demandé samedi au député libéral de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, de se retirer temporairement du caucus du parti.

• À lire aussi: Harcèlement psychologique: le député Beauchemin croit que la plainte ne sera pas retenue

M. Beauchemin est actuellement visé par une plainte pour harcèlement psychologique. Cette dernière a été formulée par la présidente de la Commission-Jeunesse du PLQ.

«À la suite des récents événements, j’ai demandé au député de Marguerite-Bourgeoys, Fred Beauchemin, de se retirer du caucus libéral le temps que les processus visant à faire toute la lumière soient complétés», a écrit M. Tanguay sur la plateforme X, anciennement Twitter.

Le député a réagi sur X, quelques minutes après avoir appris la décision du chef intérimaire du PLQ.

«Je n’ai aucun doute que je retrouverai rapidement mes collègues au terme du processus déjà amorcé et auquel je collabore pleinement», a-t-il écrit.

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«Je demeure fier membre libéral et je continuerai d’accomplir mon rôle de député et d’aller à la rencontre des militants pour aider à la relance du Parti libéral du Québec», a ajouté le député.

Frédéric Beauchemin était le seul candidat qui avait manifesté son intérêt à succéder à Dominique Anglade à la chefferie du parti.

  • Écoutez la rencontre politique avec Yasmine Abdelfadel et Marc-André Leclerc via QUB radio :

Les règles de la course à la chefferie du PLQ seront d’ailleurs dévoilées la fin de semaine prochaine à Drummondville lors du conseil général du parti.

Rappelons que la plaignante, Élyse Moisan, affirme en être «venue aux larmes» après une rencontre avec l’élu.

Quelques jours plus tard, trois employés du bureau du député de Marguerite-Bourgeoys seraient venus la rencontrer. Mme Moisan se serait alors sentie «harcelée, intimidée et menacée», peut-on lire dans le document déposé à l’Assemblée nationale et au PLQ.

Ces trois employés auraient également «exigé» sa démission immédiate, l’avertissant qu’ils prendraient autrement «les moyens nécessaires».

Frédéric Beauchemin ne partage pas la version de Mme Moisan, selon laquelle il aurait été «condescendant et paternaliste». Il estime de son côté avoir eu une conversation «agréable» et «plaisante» avec la plaignante.

Il se dit qui plus est «abasourdi» par la situation, car la plaignante lui aurait écrit un message à la suite de leur discussion, disant que la Commission-Jeunesse était «chanceuse» de l’avoir «comme député parrain», a-t-il dit.

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