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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Harcèlement: encore accusé d’avoir ciblé la députée Marwah Rizqy

Photo d'archives
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Photo portrait de Michael Nguyen

Michael Nguyen

2023-02-27T21:17:34Z
2023-03-01T13:47:30Z
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Le Sorelois qui aurait harcelé la députée Marwah Rizqy lors des dernières élections au Québec est accusé d’avoir récidivé et cette fois-ci, la Couronne s’oppose à toute remise en liberté.

• À lire aussi: Menaces à l’endroit de l’élue: il voulait être le chauffeur de Marwah Rizqy

«Ça veut dire que je vais rester ici [en détention]? Je peux pas comme signer une promesse de comparaître?» a demandé, l’air perplexe, Claude Delaney, lors de sa brève comparution par visioconférence ce lundi au palais de justice de Montréal.

Delaney, 62 ans, est un Montréalais qui semblait tout faire pour se rapprocher des élus de l’Assemblée nationale. Durant la dernière campagne électorale, il s’était même proposé pour devenir chauffeur bénévole.

Claude Delaney
Claude Delaney Photo tirée de facebook, Archives

Or, derrière ces belles intentions, il aurait proféré des menaces à l’endroit de la députée libérale. Il aurait aussi appelé la police et le bureau du député Enrico Ciccone afin d’annoncer sa mort prochaine.

Arrêté et accusé de harcèlement, Delaney avait été libéré sous caution, en attendant son procès.

Mais pas plus tard que la semaine dernière, il aurait récividé.

«Entre le 23 février et le 26 février 2023, à Montréal, [Delaney] a agi à l’égard de Marwah Rizqy dans l’intention de la harceler», indique la dénonciation déposée dans son dossier.

II est également accusé d’avoir brisé une condition de ne pas communiquer ni avec elle ni avec son équipe d’attachés politiques.

Détenu dans un centre opérationnel, il n’a pas semblé apprécier quand la Couronne a annoncé qu’elle souhaitait qu’il reste détenu, si bien qu’il devra attendre quelques jours qu’un juge tranche sur sa libération sous caution.

«J’ai un loyer à payer le 1er mars. Si je n’ai pas accès à un ordinateur, je pourrais pas payer», a-t-il fait savoir à la cour.

L’argument n’a toutefois pas suffi à faire changer d’idée la Couronne, qui a d’ailleurs demandé à ce que Delaney soit rencontré par des criminologues de l’urgence psychosociale.

Il reviendra à la cour mercredi, pour faire le point sur son état de santé mentale.

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