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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

[EN IMAGES] Hamad reconnaît que son SRB+ causera «des dérangements»

Sam Hamad, candidat à la mairie de Québec et chef de Leadership Québec, en juin, alors qu’il présentait son projet pour remplacer le tramway.
Sam Hamad, candidat à la mairie de Québec et chef de Leadership Québec, en juin, alors qu’il présentait son projet pour remplacer le tramway. Photo STEVENS LEBLANC
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Photo portrait de Taïeb Moalla

Taïeb Moalla

2025-06-18T16:26:08Z
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Sam Hamad, candidat à la mairie de Québec, reconnaît qu’il y aura «des dérangements» pour les citoyens de Québec en lien avec le service rapide par bus (SRB) qu’il propose de mettre en place. Mais, à ses yeux, ce projet demeure beaucoup moins «intrusif» qu’un tramway. Cela dit, beaucoup de questions sont demeurées sans réponses claires.

Le chef de Leadership Québec (LQ) a confirmé, mercredi matin, les informations publiées dans Le Journal au sujet de son projet de 4,2G$ qui serait mis en place de façon progressive entre 2029 et 2031.

M. Hamad a également eu à répondre à certaines questions plus précises.

Photo Stevens LeBlanc
Photo Stevens LeBlanc

L’enjeu de la capacité

La capacité d’un SRB est moins grande que celle du tramway. Sa rame peut recevoir jusqu’à 150 passagers, contre 230 à 250 pour un tramway. Aux yeux de M. Hamad, cela ne pose toutefois aucun problème pour deux raisons principales. 

Photo Stevens LeBlanc
Photo Stevens LeBlanc

Tout d’abord, le SRB ne passera pas par «le tronçon le plus achalandé» (situé entre l’Université Laval et la colline Parlementaire en empruntant le boulevard René-Lévesque) du parcours, a-t-il fait valoir. 

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Aussi, le chef de LQ s’est dit convaincu que les données de la prochaine enquête origine-destination (EOD), qui n’ont toujours pas été publiées, vont montrer une baisse de l’utilisation du transport collectif.

Vers un retrait de voies routières?

M. Hamad a entretenu une certaine ambiguïté quant à la possibilité que des voies routières soient retranchées tout au long des 29km de SRB, notamment sur le boulevard Charest et sur la 1re avenue. «Ça peut arriver qu’on retranche», a-t-il fini par admettre.

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Tout en se défendant vivement de faire la guerre à l’automobile, il a admis qu’il faut s’attendre à des «inconvénients» lorsqu’on met en place un réseau de transport structurant. Chose certaine, le chef de LQ dit que sa référence demeure le rapport de la Caisse de dépôt et placement du Québec Infra (CDPQI) même si ce document recommandait le mode du tramway. À plusieurs reprises, Sam Hamad a précisé qu’il présentait «un schéma» et non pas «un tracé». Donc, il s’agit d’un travail qui reste à peaufiner, a-t-il convenu.

Relations avec le gouvernement

Sam Hamad n’a pas voulu dire clairement si son projet a été soumis au gouvernement du Québec avant son dévoilement. Il a toutefois répété que le gouvernement n’aura pas le choix d’embarquer si le projet est porté par lui à titre de maire de Québec (en cas de victoire le 2 novembre). Il a réitéré qu’il n’aura pas à payer de pénalités liées à l’abandon du tramway, puisque l’essentiel des travaux réalisés jusqu’à maintenant pourra être récupéré pour le futur projet.

Deux répliques cinglantes à Marchand

Visiblement irrité par certaines questions des journalistes, M. Hamad a envoyé plusieurs flèches au maire Marchand. «Je ne suis pas un gars de théâtre», a-t-il d’abord lancé en référence aux critiques faites mardi par le maire sur le SRB avant même que ce projet ne soit dévoilé.

Le chef de LQ s’est également demandé si le maire Marchand fait comme «en Arabie saoudite» lorsqu’il dit qu’il compte payer le tramway comptant.

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