«Hallelujah: Leonard Cohen, un voyage, un hymne»: Dieu et sexualité

Ce documentaire fascinant offre une plongée explicative, interprétative et créative dans «Hallelujah», pièce synonyme à tout jamais de Leonard Cohen.

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Impossible de lire ou de prononcer le mot «Hallelujah» sans avoir immédiatement en tête la superbe mélodie de Leonard Cohen. Reprise par tout le monde – Bob Dylan, John Cale et Jeff Buckley sont les premiers, Bono, Bon Jovi ont suivi ainsi que l’équipe de... «Shrek» en version expurgée de tout contenu «sensible» –, cette composition fait intimement partie de notre culture et de notre vie.

Les réalisateurs Daniel Geller et Dayna Goldfine remontent patiemment le fil du temps, interviewant les personnes qui ont connu Leonard Cohen et qui ont été témoins des compositions du Montréalais. Incluse dans l’album «Various Positions» que la maison de disques Columbia n’avait pas voulu sortir en Amérique du Nord, «Hallelujah» a néanmoins réussi à se frayer un chemin tortueux jusqu’à nous, au point d’être constamment reprise – notamment dans les compétitions télévisuelles de chant.

Grâce aux entrevues, y compris plusieurs de Leonard Cohen, on apprend la manière dont la pièce a été composée, les paroles écrites, gardées ou supprimées par le compositeur, leur signification, les sous-entendus. Le cinéphile mélomane découvrira également le contexte de la composition qui s’est étalée sur 10 ans, les réalisateurs suivant également la carrière de Cohen.

Et aujourd’hui? «C’est une entité propre maintenant», de souligner Brandi Carlile. «La chanson est devenue une personne à part entière. Elle a sa propre vie. Les gens l’adorent pour leur mariage, leurs fiançailles, ainsi que les moments plus sombres» pendant que l’on voit des images des funérailles de Jack Layton, lors desquelles Steven Page avait interprété «Hallelujah».

Note: 4 sur 5