Guylaine Tremblay exprime sa peur pour l'avenir de sa petite-fille
La rédaction
Au-delà du fait qu’elle est une talentueuse actrice, une comédienne et une femme de théâtre, Guylaine Tremblay est aussi une femme d’engagement. Et aujourd’hui, elle exprime ses craintes pour l’avenir de sa petite-fille lors de son passage au micro d’Isabelle Maréchal, sur les ondes de QUB radio.
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«Je suis comme tout le monde. Je suis dans un état d’inquiétude et je te dirais de colère, mais que j’essaie de canaliser autrement. Je suis dans un état de stupéfaction. Je n’en reviens pas qu’un pays avec lequel on est alliés depuis toujours pose des mesures aussi incroyablement agressives et drastiques», a dit Guylaine lors d’une entrevue avec Isabelle Maréchal au sujet des tarifs douaniers imposés par Donald Trump. La comédienne, qui sera de retour à l’animation de la série documentaire La vie après toi: traverser un deuil animalier à la fin du mois, a souligné: «Oui, la politique m’intéresse. On n’a pas le choix. On n’a pas le choix.»
Mère et grand-mère
«J’ai des enfants, j’ai une petite fille, je suis une grand-maman. Je me demande dans quel monde on les propulse présentement... Comment aurait-on pu imaginer qu’un agresseur sexuel reconnu coupable devant la loi serait un jour le président de la plus grande démocratie au monde?», a interrogé Guylaine Tremblay. Faisant le parallèle avec la pandémie qui a débuté il y a cinq ans, la comédienne a expliqué son état d’esprit. «J’ai vécu la pandémie comme tout le monde, avec inquiétude, mais en ayant toujours en tête l’idée qu’on allait s’en sortir. Ça provoquait chez moi un mouvement de solidarité, de me dire qu’on allait s’en sortir ensemble. Là, ce qui est dur, c’est de dire que même si on est solidaires, on est face à quelqu’un qui n’est pas raisonnable.»
Amélia, sa petite-fille, dont la maman est Juliane, la fille de la comédienne, «a deux ans et demi». En passant du temps avec elle au cours des derniers jours, elle a réalisé à quel point la situation actuelle était instable. «Je me suis dit, en la regardant: “Hé! ma belle, il va falloir que tu sois forte et bien courageuse parce que, tu sais, je ne sais pas ce qui va se passer dans les années qui viennent, mais il va falloir s’indigner.” Il va falloir s’indigner», a-t-elle répété.
«La vie est dure. On le sait qu’il y a des gens qui en arrachent. Parfois, je me dis: “Hé! faut-il retourner dans le temps de nos parents et de nos grands-parents, qui mangeaient des navets et des carottes l’hiver? Qui ne mangeaient pas d’aliments qu’il n’y avait pas ici?” Pour le moment, j’ose croire que tout ça est temporaire, mais il y a des habitudes de vie à changer», a poursuivi Guylaine.
«C’est drôle parce que je réfléchissais à ça ce matin. Je me disais que je n’allais pas me lever chaque matin pendant quatre ans en pensant: “Tabarouette que ça va mal! Tabarouette que je suis anxieuse! Mon Dieu que ça m’angoisse!” Il faut que je trouve un moyen de dire: “Mais tiens-toi debout. Avance dans la vie, essaie de répandre le plus de joie et de lumière autour de toi.”»
On peut actuellement voir Guylaine dans Veille sur moi, disponible sur ICI Tou.Tv.
