«Léo 3» et «Le bonheur»: Guillaume Cyr dans deux comédies le mercredi soir à TVA

Guillaume Picard | Agence QMI
À l’aube de la quarantaine, le comédien Guillaume Cyr s’amuse comme un petit fou en multipliant les comédies au petit écran.
Après «Les beaux malaises 2.0», il joue dans «Léo 3» et dans la nouveauté «Le bonheur», deux séries rigolotes présentées l’une après l'autre à compter de mercredi, à 21 h, à TVA.
Dans «Léo 3», Guillaume reprend son rôle de Perreault, un homme hyper sensible et tristounet, alors que dans «Le bonheur», il est Jocelyn, un complotiste inoffensif.
«Je suis dans des années comiques, mais en même temps je fais des drames au cinéma, alors je suis très chanceux», a dit Guillaume, qu’on peut aussi suivre dans les tout derniers épisodes d’«Une autre histoire» sur ICI Télé.
Dans «Le bonheur», la nouvelle proposition de François Avard – 15 ans après «Les Bougon: c’est aussi ça la vie!» – et de Daniel Gagnon, le comédien originaire de la Beauce personnifie un drôle de numéro.
«Jocelyn est complotiste, mais c’est surtout le nouveau chum de Carole [Louise Bombardier], la belle-mère de François [Michel Charette]. J’adorais l’idée qu’on fasse un couple, Louise et moi, sans même nommer la différence d’âge. Mon défi était de faire aimer le rôle du complotiste. Je voulais le rendre plus "new age", plus attachant et lumineux», a dit Guillaume, un amateur du personnage de Kramer dans «Seinfeld».
Dans «Le bonheur», série produite par Aetios, la boite de Fabienne Larouche et de Michel Trudeau, le personnage de Jocelyn calme un peu la tempête générée en permanence par Carole. «Elle a des répliques assassines. Juste le fait que Jocelyn soit là en grosse douceur, ça aide à avaler la pilule.»
Tout comme sur le plateau du «Bonheur», les rires fusent sur «Léo», série créée par Fabien Cloutier dont on a tourné les saisons 3 et 4 l’une après l’autre, l'an dernier.
Écoutez l’entrevue de Benoit Dutrizac avec François Avard, auteur et scénariste québécois sur QUB radio :
«Sur "Léo", on est toute une distribution de gros niaiseux. On se fait rire dans les scènes parce que, mon Dieu qu’on trouve ça drôle ce qu’on est en train de faire. Et ça parait ça. Le public ne voit pas des gars en train de niaiser, mais le fait que des acteurs s’amusent ensemble et ont du "fun", nécessairement ça parait à l’écran et c’est plaisant à regarder», a dit Guillaume.
Son Perreault dans «Léo» est «monsieur sensibilité. Il est tellement à fleur de peau. Il est toujours prêt à exploser. Il braille où il est en tabarnak. Il a deux vitesses et toute la vie est une épreuve».
«Léo» vise au centre de la cible en proposant à la fois des rires et des moments émouvants. «Si ce n’est pas touchant, ça devient plus des sketchs, ça devient plus vide. Si tu l’ancres dans une réalité hyper touchante, tu t’attaches aux personnages et ça fait des coups de circuit», a-t-il ajouté.
Il y aura une cinquième saison de «Léo», pas encore tournée. Quant à la quatrième, elle doit aboutir sur Club illico l’été prochain.
Trois films à venir
Après une grosse année cinéma («L’arracheuse de temps» maintenant disponible sur Crave, et les films à venir «Arsenault et fils» et «Bungalow»), Guillaume tournera l’été prochain dans le long métrage d’Anne Émond «La meute». Celui-ci est écrit par Catherine-Anne Toupin à partir de son propre scénario de pièce du même nom dans laquelle Guillaume avait d'ailleurs joué.
- La comédie «Léo 3» est diffusée à compter du mercredi 5 janvier, à 21 h, à TVA. Tous les nouveaux épisodes peuvent être visionnés en rafale sur Club illico à compter du même jour.
- Pour ce qui est de la comédie «Le bonheur», elle est présentée tout de suite après «Léo 3», soit ce mercredi, à 21 h 30, à TVA.