Guerre de mots autour de Connor McDavid: et s’il quittait Edmonton pour New York... ou Toronto?

Jessica Lapinski
Connor McDavid pourrait gagner sa première coupe Stanley dans les prochains jours, mettre fin à une disette de 32 ans au Canada et offrir un premier championnat de la LNH aux Oilers d’Edmonton depuis 1990. Mais à Toronto et à New York, on salive déjà à l’idée de voir «McJesus» quitter l’équipe.
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Le contrat qui lie la plus grande vedette de la LNH aux Oilers, d’une valeur annuelle de 12,5 M$, vient à échéance au terme de la prochaine saison.
À ce moment, pourrait-il décider de quitter Edmonton pour se joindre aux Rangers de New York ou encore, aux Maple Leafs de Toronto? L’idée a été évoquée le week-end dernier par des chroniqueurs des deux marchés: Larry Brooks, du New York Post, et Bruce Arthur, du Toronto Star.

Et visiblement, l’idée a inspiré leur homologue d’Edmonton, David Staples, qui a pris à son tour la plume dans le Edmonton Journal, lundi.
L’idée de voir McDavid, 28 ans, se joindre aux Rangers, demeure très hypothétique.
Staples relève que la proposition du vétéran Brooks est plus «tiède» que le titre de l’article, qui allait comme suit: «Le statut de joueur autonome de Connor McDavid plane sur le parcours des Oilers vers la coupe Stanley» («The Connor McDavid free agency question that hangs over the Oilers’ Stanley Cup run»).
En fait, Brooks se demande simplement si, une fois que son contrat prendra fin, McDavid suivra la voie tracée par Mark Messier et ira jouer à Broadway, ou s’il deviendra la première légende des Oilers à disputer sa carrière entière dans leur uniforme.
Un fantasme qui perdure
Mais à Toronto, le fantasme de voir McDavid dans l’uniforme des Maple Leafs vit depuis beaucoup plus longtemps. En fait, depuis la loterie du repêchage de 2015, rappelle Staples.
À l’époque, plusieurs analystes de Toronto avaient plaidé que le Torontois McDavid semblait déçu d’aller à Edmonton. Certains disaient même que sa sélection aurait dû revenir aux Maple Leafs, qui sont depuis longtemps la vache à lait de la LNH.
Dans sa chronique, Arthur n’est pas convaincu que l’attaquant quittera Leon Draisaitl pour Auston Matthews. Mais il évoque que s’il le fait, et qu’il sauve les Maple Leafs ainsi que sa ville natale «de la torture», il deviendrait le plus immortel de tous les joueurs.
Des doutes et des signes
Staples évoque pour sa part qu’à Edmonton, l’avenir de McDavid fait l’objet de doutes, effectivement.
Mais, écrit-il: «Il y a toutes sortes de signes qui laissent croire que McDavid restera. Ses bons amis et coéquipiers fidèles comme Leon Draisaitl et Darnell Nurse ont signé des contrats à long terme ici. Sans parler du fait que l’équipe a embauché l’ancien agent de McDavid, Jeff Jackson, comme patron.»