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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Grève illimitée déclenchée par les 350 salariés de la mine Niobec au Saguenay–Lac-Saint-Jean

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Photo portrait de Julien McEvoy

Julien McEvoy

2025-05-01T12:18:19Z
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Une masse de travailleurs bloquaient l’entrée de l’usine et de la mine de Niobec au Saguenay–Lac-Saint-Jean, jeudi matin, au premier jour d’une grève générale illimitée déclenchée par le syndicat. 

Plus de 350 travailleurs de Magris Resources, une société minière de Toronto, n’ont plus de convention collective depuis mercredi à minuit. Ils sont en négociation depuis plusieurs semaines et se sont voté un mandat de grève à plus de 99%, la semaine dernière.

Valérie Fortin
Valérie Fortin

Toutes les opérations sont suspendues, depuis jeudi matin, à Saint-Honoré, où la mine Niobec est un employeur important de la région.

Le mandat de grève assez fort voté jeudi dernier et la grève de jeudi interviennent alors qu’on ne sait pas où bloquent les négociations. Le mot d'ordre à Saint-Honoré, jeudi matin, était de ne pas commenter la situation.

Valérie Fortin
Valérie Fortin

La mine de Saint-Honoré est la seule exploitation souterraine de niobium au monde. Le niobium augmente la résistance à la corrosion due à la chaleur, on l’utilise dans la fabrication des pots d’échappement.

40% aux États-Unis

La production de la mine de Saint-Honoré est vendue à 40% sur le marché américain. Les menaces de Donald Trump d’imposer des frais sur les produits canadiens qui sont envoyés vers les États-Unis pourraient donc avoir un impact non négligeable.

Niobec a réagi, jeudi, en indiquant que la direction négocie avec les salariés depuis 12 semaines. Tout ce se passe bien, a-t-elle dit, sauf «certains comportements répréhensibles» de la part des salariés au cours des derniers jours.

Unifor Québec représente les syndiqués de Niobec à Saint-Honoré et assure que le travail s’est poursuivi avec « rigueur et engagement » même durant la pandémie dans des conditions parfois difficiles.

Les 350 travailleurs demandent un rattrapage « afin de préserver leur pouvoir d’achat et de protéger les acquis négociés au fil des ans ».

Avec les informations de Valérie Fortin, TVA Nouvelles

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