Grève du RTC pendant le FEQ: la Ville aurait pu s’activer davantage selon Hamad

Nicolas St-Pierre
Navettes fluviales, stationnements sur les Plaines, moins d’entraves routières... Selon le candidat à la mairie de Québec, Sam Hamad, la Ville aurait pu s’activer davantage pour minimiser «l’impact négatif» de la grève du Réseau de transport de la Capitale (RTC) sur le Festival d’été de Québec (FEQ).
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«Ce ne sont que quelques-unes des mesures disponibles qui, selon nous, pourraient permettre au FEQ, à nos commerçants, à nos visiteurs et à nos citoyens de vivre une expérience positive», a-t-il déclaré par voie de communiqué au lendemain du spectacle d’Avril Lavigne sur les Plaines.
«C’est le genre de leadership auquel les citoyens de Québec sont en droit de s’attendre de leur maire», a-t-il poursuivi.

S’il avait été aux commandes, celui qui brigue la mairie de Québec affirme qu’il aurait notamment tenté de faciliter la circulation en éliminant le plus d’entraves possible.
L’ex-ministre libéral propose également de bonifier le stationnement au moyen d’une entente avec le parc des Champs-de-Bataille pour «autoriser de façon extraordinaire le stationnement sur les Plaines d’Abraham».
«Nous aurions rendu disponibles le plus grand nombre de places possible. De plus, j’aurais rendu les stationnements de la ville gratuits pour les gens en covoiturage», a-t-il précisé, dans son communiqué.
Un plan B
Celui qui propose également de «faciliter les initiatives privées de navettes fluviales pour transporter les festivaliers de Lévis vers Québec» s’est d’ailleurs dit étonné que l’administration actuelle ne se soit pas dotée «d’un vrai plan B».
«Le Festival d’été de Québec est l’un des événements les plus importants de notre ville. Une véritable fierté collective. C’est pourquoi il est très étonnant que la Ville de Québec n’ait pas jugé bon de se doter d’un vrai plan B, alors qu’elle savait qu’une interruption de service au RTC était possible pendant le festival.»
Il estime d’ailleurs que «cette absence de préparation» a pour effet de nuire à l’attractivité de la ville, à sa vitalité économique ainsi qu’à l’expérience des festivaliers, touristes et citoyens.