Grève de traversier Matane–Côte-Nord: les plans des touristes bousculés
Alexandre Cantin
La grève à la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout, entamée le 4 juillet, perturbe les projets de certains touristes qui avaient prévu de voyager entre les deux rives du Saint-Laurent.
Les impacts du conflit de travail sur l’industrie touristique de la Côte-Nord semblent toutefois limités, jusqu’à présent. Malgré cette perturbation, un record d’achalandage est attendu cette année.
Au camping municipal de Port-Cartier, une hausse de 10% des réservations a été observée depuis le début de l’été.
Les effets de la grève à la traverse Matane–Côte-Nord ne se sont pas fait sentir, note la conseillère en communication et responsable du tourisme à la Ville de Port-Cartier, Élodie Parent.
«Nous, on s’est préparés à une très grande saison touristique, une grande affluence, poursuit-elle. On est prêts à accueillir les gens. Les gens qui vont changer leur itinéraire pourraient décider de faire un peu plus de route et arrêter plus longtemps ici, à Port-Cartier.»
Le Syndicat national des traversiers du Québec–CSN et la Société des traversiers du Québec ont indiqué que des négociations se poursuivent pour en arriver à une entente.
La grève de 10 jours qui a débuté le 4 juillet se poursuivra jusqu’à dimanche, mais le syndicat a un mandat pour un nombre illimité de jours de grève.
Une mobilisation des 200 travailleurs en grève, incluant ceux de la Côte-Nord, de Québec et de Lévis, aura lieu mercredi à Matane, a annoncé le Syndicat national des traversiers du Québec–CSN.