Grève à la STM: les employés d’entretien manifestent devant le siège social
Agence QMI
Plus d'une centaine d'employés d'entretien de la Société du transport de Montréal (STM) ont manifesté mercredi devant le siège social afin que les négociations entre les deux parties débloquent.
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Il s'agit de la deuxième journée de grève entraînant une réduction des horaires des services de bus et de métro.

Les employés d'entretien de la STM revendiquent principalement des améliorations concernant les horaires atypiques, le recours à la sous-traitance et les conditions salariales.
Les travailleurs déplorent notamment «les reculs exigés par l'employeur à la table de négociation au moment même où la STM doit entretenir des infrastructures vieillisantes», peut-on lire dans le communiqué de presse du syndicat.
«La STM cherche à passer la facture à ses salarié-es. Le transport collectif est sous-financé et on devrait être en train de faire front commun pour réclamer que le gouvernement caquiste augmente les investissements, a déclaré le président du Syndicat du transport de Montréal-CSN, Bruno Jeannotte. Au lieu de ça, la STM veut sabrer dans nos conditions en ouvrant la porte à la sous-traitance.»
Le ministre du Travail, Jean Boulet, a confirmé que si les deux parties parviennent à une entente, il pourrait nommer un arbitre dès jeudi matin pour mettre fin au conflit de travail.
«L’arbitre a l’expertise, précise le ministre. C’est une personne indépendante. Il pourrait entendre les parties.»

Bruno Jeannotte confirme que les deux parties sont actuellement en discussion, mais qu'elles n'en sont pas encore au stade de désigner un arbitre.

«On a toujours espoir de faire bouger les choses avec le médiateur, poursuit-il. Il reste des choses à travailler. On est en évolution sur certains points. On négocie actuellement.»