Grève à la STM: des milliers de personnes devront replanifier leurs déplacements
Agence QMI
La grève des travailleurs d’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) forcera des milliers de Montréalais à revoir la manière dont ils se déplaceront dans la métropole dès la semaine prochaine.
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Les services d’autobus et de métro seront notamment interrompus en dehors des heures de pointe et de la fin de soirée les 9, 10 et 11 juin, si aucune entente n’est signée d’ici là.
Les 12, 16 et 17 juin, le service sera réduit de 50% en dehors de ces périodes névralgiques.
L’aéroport Montréal-Trudeau se dit préoccupé par ces bouleversements, car de nombreux voyageurs et membres de son personnel se fient sur le transport en commun pour se rendre ou quitter l’aéroport.
«Nous nous inquiétons particulièrement de l’absence de service la nuit, alors que l’offre de services pourrait se voir affectée puisque des employés qui occupent des fonctions essentielles notamment pour la sécurité et la sûreté font usage du transport en commun pour se déplacer vers YUL», indique-t-on dans une déclaration.
Du côté de l’Université de Montréal, des milliers d'étudiants qui sont inscrits aux cours pendant la période estivale se fient sur les services de la STM pour se rendre à leurs cours.
«Tout le monde sera invité à adapter ses déplacements, indique l’établissement universitaire, dans un courriel à TVA Nouvelles. Nous demanderons au personnel enseignant d’être indulgent par rapport aux retards par exemple, mais il n’y aura pas de levée des cours ou des examens.»
Un impact minimisé, assure la STM
La Société de transport de Montréal indique qu’elle met tout en œuvre afin de limiter les perturbations en vue de la grève.
Aucune perturbation n’est d’ailleurs prévue pendant la fin de semaine du grand prix du Canada.
La directrice générale de la STM invite le syndicat à mettre de l’eau dans son vin.
«On est vraiment dans un contexte particulier d’autant plus du côté financier, mentionne-t-elle. La STM est dans une période de grands changements. On se doit d’évoluer. On doit travailler pour être à moindres coûts.»
Le président du syndicat des employés d’entretien de la STM, Bruno Jeannotte, espère quant à lui que les usagers comprendront les revendications de ses membres.
«J’espère que les gens vont comprendre que ces moyens de pression là sont [en place] pour garder la qualité de nos services et la pérennité du transport en commun dans le public, dit-il. C’est un moment à passer. C’est court dans le temps.»
De son côté, le ministre du Travail, Jean Boulet, demande au syndicat et à la partie patronale de poursuivre les négociations.
«J’invite instamment les parties à poursuivre leurs discussions à la table de négociation. Ils peuvent trouver une solution d’une journée à l’autre», a-t-il mentionné.
Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus
- Avec les informations d'Andy St-André/TVA Nouvelles