[PHOTOS] Grave accident à Saint-Georges: un conducteur dans la vingtaine perd la vie
Jérémy Bernier
Un automobiliste âgé de la vingtaine a perdu la vie après avoir été victime d’une embardée particulièrement violente, tôt jeudi matin, à Saint-Georges, en Beauce.
C’est vers 5h15 que le jeune homme a effectué une sortie de route sur la 1re avenue, dans le secteur où celle-ci devient la route 204. Le véhicule a terminé sa course au fond d’un ravin de plusieurs mètres, après avoir complètement arraché un garde-fou.
La voiture a ensuite pris feu sous la force de l’impact. Les premiers secours ont dû éteindre les flammes avant de s’occuper du conducteur.
«L’homme a été transporté au centre hospitalier dans un état critique», indiquait Béatrice Dorsainville, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), en matinée.
La victime a finalement succombé à ses blessures à l’hôpital. Il s’agit d’Alexandre Grenier, un homme de 28 ans originaire de Saint-René.
Selon toute vraisemblance, l’automobiliste est le seul impliqué dans cette affaire.
Circonstances nébuleuses
Pour le moment, aucune thèse n’est privilégiée pour expliquer le drame. Un patrouilleur spécialisé en scène de collision s’est rendu sur place pour éclaircir la situation.
Néanmoins, les autorités écartent déjà la possibilité d’une incidence criminelle dans cette affaire.
Si les circonstances entourant le drame demeurent nébuleuses, «il devait rouler vraiment vite», estime le maire de la municipalité, Claude Morin.
C’est que la voiture, ou ce qu’il en reste, a fait un vol plané jusque de l’autre côté du ruisseau Stafford, en contrebas, avant de s’écraser. Aucune trace de freinage n’a d’ailleurs été observée sur la chaussée par Le Journal.
«Les pompiers ont eu bien de la difficulté à aller chercher le corps et ils m’ont dit qu’il n’avait pas sa ceinture. Bref, il n’a eu aucune chance», déplore M. Morin.
Père de famille
Déjà en début d’après-midi, les messages de soutien étaient nombreux sur les réseaux sociaux. La nouvelle du décès du père de deux jeunes filles s’est rapidement répandue dans la municipalité.
«Encore un autre parti trop vite. Bon voyage, mon cher ami, veille sur tes proches et tes deux belles cocottes», écrivait notamment Vanessa Lachance.
«Au revoir, mon chum. Ce fut un plaisir de t’avoir connu!», lance de son côté Anthony Bégin.
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