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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Grand Prix de F1: Tourisme Montréal se dit tranquille jusqu’en 2031

Photo AFP
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Photo portrait de Martin Jolicoeur

Martin Jolicoeur

2025-05-13T18:31:40Z
2025-05-14T12:09:36Z
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Le risque, de plus en plus documenté, que l’organisation du Grand Prix de F1 quitte définitivement Montréal, et ce aussi rapidement qu’en 2029, malgré les ententes signées, n’inquiète pas Tourisme Montréal. Du moins officiellement.

«On n’est pas inquiet, a assuré en entrevue au Journal la vice-présidente au développement de Tourisme Montréal, Manuela Goya. On est parmi les circuits les plus anciens. On veut garder le Grand Prix à Montréal.»

Pas de couteau sur la gorge

Le Journal a révélé ces derniers jours que l’organisation du Grand Prix de F1 cherche à quitter Montréal et que des dispositions de sa dernière entente avec la Ville lui permettrait de mettre fin à son association avec Montréal deux ans plus tôt que prévu, soit en 2029 plutôt qu’en 2031.

Sur ce, Tourisme Montréal continue de soutenir qu’elle n’est pas au courant de l’existence d’une telle faille au contrat et qu’en ce qui la concerne, la date butoir de 2031 était toujours celle qui prévalait.

L’année «2029, non, ce n’est pas une date qui me parle, a répondu Mme Goya. Pour le moment, on ne travaille pas le couteau sur la gorge. Parce qu’on a encore six ans devant nous de toute façon [jusqu’en 2031].»

Ce qui ne veut pas dire que rien sera fait d’ici là, a-t-elle ajouté. «On est tranquille jusqu’en 2031, mais c’est sûr qu’on ne va pas s’endormir jusque là. Les négociations pour le prolongement se passent en temps réel. Mais comme on dit, «it takes two to tango». Donc il faut aussi, bien sûr, que l’on trouve notre compte. Mais on est confiant que l’on pourra le prolonger.»

Éviter le chaos de l’an dernier

Cette dernière affirme que Tourisme Montréal travaille actuellement, par ailleurs, pour que l’événement ne revive pas le chaos de l’an passé et que l’édition de 2025 parvienne à ravir les spectateurs autant que les organisateurs.

«L’année dernière, on a connu une secousse quand même assez importante. [Quelque chose qui ressemblait] à un tremblement de terre dans notre secteur. [...] Jusqu’à présent, les discussions sont très, très constructives. Parce qu’on ne veut pas vivre la même chose. Et que Montréal surtout ne mérite pas de vivre la même chose.»

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