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L'article provient de TVA Sports
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Grand Prix du Canada à Montréal: Examen réussi!

Les organisateurs ont su présenter une course sans gaffe majeure, après le fiasco de l'an dernier

Getty Images via AFP
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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

2025-06-15T23:00:00Z
2025-06-16T00:00:00Z
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Soleil pétant durant les trois jours du programme à l’île Notre-Dame, des paddocks au sec, de la «fluidité» aux points d’entrée, pas de mauvais message dans le métro, des travailleurs de la STM ayant respecté leur parole dans leur grève pour assurer le transport collectif, le SPVM qui n’a pas chambardé les plans, il faut avouer que cette édition du Grand Prix est un succès. La course n’a été que la cerise sur le sundae servi en fin de journée.

La pression était énorme pour offrir un évènement à la hauteur de la F1 tout en accueillant en beauté le monde chez nous. En examen, les organisateurs ne pouvaient pas se permettre de faux pas ni de bévues majeures.

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Défi relevé, au circuit et sur l’île Notre-Dame. En ville, toutefois, il reste encore beaucoup à faire pour embellir les chantiers de démolition qui hantent de grandes artères.

L’unanimité

Les membres des écuries avaient le gros sourire dans les paddocks et leurs dirigeants aussi. Tous ont salué les investissements et les nouvelles installations. Les hauts dirigeants de la F1 ont aussi apprécié, a-t-on pu savoir en discutant avec eux.

AFP
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Il faut dire qu’il y a deux semaines, lors d’une rencontre de presse technique autour du circuit Gilles-Villeneuve, la communauté journalistique doutait du plan mis en place après le fiasco de 2024.

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Avec raison, car on se demandait lequel des nombreux acteurs autour de la table de concertation pourrait bien tout foutre en l’air pour quelque raison que ce soit. Comme à la Coupe des Présidents, le tournoi de golf de la PGA à L’Île-Bizard, en septembre dernier d’ailleurs.

Tourner rondement

On mettait des bémols sur la circulation, toujours un enjeu majeur autour des îles, l’accessibilité, les communications avec autant d’acteurs autour de la table et la chaîne de commandement.

Tout a tenu le coup pour que ça tourne rondement autant autour du site qu’autour du circuit.

Pour y accéder cette année, l’équipe du Journal estime que ce fut un charme. Autant en auto qu’en vélo ou en navette! Car la collègue Mylène Richard en a fait l’essai. Vendredi matin, elle a sauté sur sa bécane, direction le CGV. Ce mode de transport fut largement vanté par les organisateurs. Elle a coupé de moitié le temps estimé en métro.

Du Reine Elizabeth, point de ramassage des membres de la presse, elle a mis près de 40 minutes à rejoindre les paddocks. Un autre charme!

Sur la piste, les trois courses de la F1 Academy ont retenu l’attention. L’organisation a d’ailleurs signé un contrat pour accueillir la série féminine jusqu’à 2028.

De petits irritants mineurs

Bon, comme n’importe où ailleurs, il y a eu de petits problèmes. Rien toutefois pour énerver les écuries, les bonzes de la F1 ou encore inciter les spectateurs à rester à la maison.

Tous les évènements d’envergure rencontrent des pépins. Surtout quand 350 000 personnes convergent vers une île durant trois jours. Que ce soit à Miami, à Vegas, en Europe, il y a toujours une petite roche qui peut coincer dans l’engrenage. Autant qu’elle soit rapidement retirée.

Personnellement, je dois avouer que de voir l’immense logo de Las Vegas peinturé sur un fond mauve dans l’épingle m’a fait un serrement au cœur. Depuis deux ans, c’était la signature de Tourisme Montréal qui en faisait une véritable carte postale.

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La direction de Tourisme Montréal m’a expliqué son point de vue et ses arguments, notamment financiers, samedi après-midi. Ils tenaient la route même si les bailleurs de fonds vantent la gigantesque vitrine internationale que leur procure la course. Et il ne faut pas oublier que le Grand Prix de Las Vegas appartient à la F1. On voyait tout de même une pub du Québec au mur des Champions, qu’ont touché plusieurs monoplaces.

À tout le moins, les bannières de la pétrolière Aramco au-dessus de la ligne droite avec la Biosphère en toile de fond ont disparu du paysage. Le logo de la maison de maroquinerie de luxe Louis Vuitton, autre partenaire majeur de la F1, a pris la place.

Cette fois, le Québec a su recevoir en beauté dans cette semaine de course unique qui fait vibrer la métropole. Chapeau!

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