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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Grand Prix de Formule 1: la grève de la STM n’a pas eu beaucoup d’impact sur les portes ouvertes

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Mylène Richard

2025-06-12T19:46:09Z
2025-06-12T22:13:08Z
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La grève du personnel d’entretien de la Société de transport de Montréal n’a pas trop perturbé, jeudi, les portes ouvertes au Grand Prix de Formule 1 du Canada, une activité toujours aussi populaire et aimée des amateurs de course automobile.

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Le métro offrant un service régulier de 6h30 à 10h38, les participants ont pu se rendre sans problème à l’événement, qui était présenté de 9h à 11h.

«Avant, on marchait du métro jusqu’ici. Là, c’est mieux organisé, on nous a transportés en autobus et déposés sur la piste, à l’épingle», a raconté au Journal Mario Girard, un résident de 61 ans de Blainville, qui a sauté dans un wagon à la station Montmorency, à Laval.

«Ça s’est bien passé à l’aller, mais j’ai un peu peur du retour», a admis Olivier Dubocage, 37 ans.

C’est que jusqu’à 14h45, le métro fonctionnera à seulement 50%, ce qui devrait compliquer les choses pour les centaines de chanceux ayant gagné leur place à la suite d’une loterie.

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Alain Bousquet, 59 ans, de Terrebonne, et Mario Giard, 61 ans, de Blainville, n'ont pas eu de difficulté à se rendre sur le circuit Gilles-Villeneuve.
Alain Bousquet, 59 ans, de Terrebonne, et Mario Giard, 61 ans, de Blainville, n'ont pas eu de difficulté à se rendre sur le circuit Gilles-Villeneuve. Photo Mylène Richard, Le Journal de Montréal

M. Giard, lui, ne s’en fait pas avec cette grève de la STM. Il avait prévu d’aller faire un tour au centre-ville avant de retourner sur la Rive-Nord.

Quand il reviendra au circuit Gilles-Villeneuve lors des trois jours suivants, son trajet devrait bien se dérouler, puisque les moyens de pression feront une pause pendant le Grand Prix.

Le garage de l'écurie Alpine.
Le garage de l'écurie Alpine. Photo Martin Chevalier

De leur côté, Amy Décoste, 18 ans, et sa grand-tante Michelina Lemme, deux fans de Ferrari et de Charles Leclerc, n’étaient pas stressées par la grève.

«Ce n’est pas inquiétant. Du moment que j’arrive à la maison pour 17h pour le souper, c’est ça qui est important», a lancé en riant Mme Lemme.

Amy Décoste (à droite), 18 ans, de Montréal, et sa grand-tante Michelina Lemme sont accros à Ferrari.
Amy Décoste (à droite), 18 ans, de Montréal, et sa grand-tante Michelina Lemme sont accros à Ferrari. Photo Mylène Richard, Le Journal de Montréal

«Comme Disneyland»

En 2024, l’organisation du Grand Prix avait instauré un nouveau format aux portes ouvertes, limitant le nombre de personnes, par mesure de sécurité, en procédant à un tirage au sort. Ce qui permet du même coup de mieux voir les garages, les bolides et les mécaniciens à l’œuvre.

«C’est comme Disneyland pour les adultes!» a dit avec un grand sourire Joey Paluca, 47 ans, une casquette Red Bull sur la tête.

«Je joue à la F1 et quand tu vas sur la piste, tu vois tous les coins, tous les virages, comme dans le jeu, donc c’est vraiment le fun», a expliqué Mme Décoste.

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Julian Manciolas, 36 ans, Laurence Périgny, 32 ans, Lulu Cessa, 39 ans, et Joey Paluca, 47 ans.
Julian Manciolas, 36 ans, Laurence Périgny, 32 ans, Lulu Cessa, 39 ans, et Joey Paluca, 47 ans. Photo Mylène Richard, Le Journal de Montréal

Un peu moins fier de Verstappen

Les gens s’attardaient devant les installations de Ferrari, Red Bull, McLaren, Mercedes et même Aston Martin, avec le Québécois Lance Stroll.

«On est moins fier de notre pilote Max Verstappen en Espagne avec son coup de roue sur [George Russell]. Peut-être qu’il est moins content de ne pas être le meneur cette année», a tenté d’expliquer M. Girard, tout de même convaincu que son favori connaîtra encore du succès à Montréal, lui qui a gagné les trois dernières courses au Canada.

Olivier Dubocage, 37 ans, de Montréal, et son fils, Léon, 4 ans.
Olivier Dubocage, 37 ans, de Montréal, et son fils, Léon, 4 ans. Photo Mylène Richard, Le Journal de Montréal

Déception pour le petit Léon

Seul bémol en cette journée: des amateurs de Formule 1 ont manqué de temps pour voir tous les garages des écuries.

Le petit Léon, 4 ans, qui porte fièrement sa casquette d’Aston Martin chaque jour depuis deux ans, a dû se faire consoler par son père.

«Il est un peu triste, car il aime les voitures. Il aurait aimé rester plus longtemps, surtout après 1h30, 2h d’attente sur le pont [de la Concorde], c’est long pour lui», a déploré Olivier Dubocage.

Des membres de l'écurie Mercedes travaillant sur une des voitures.
Des membres de l'écurie Mercedes travaillant sur une des voitures. Photo Martin Chevalier

À leur arrivée au circuit Gilles-Villeneuve, ils ont encore dû patienter avant de pouvoir marcher dans l’allée réservée aux portes ouvertes.

«Comme les premiers garages étaient occupés, on s’est dit qu’on pouvait s’avancer un peu pour en voir d’autres avant de faire demi-tour afin de ne pas rester agglutiné derrière les premiers en file. On a avancé trop vite et ils nous ont fait sortir avec les gens en bout de ligne», s’est désolé le Montréalais de 37 ans.

Le duo père-fils aurait bien aimé observer plus attentivement les Ferrari, McLaren et Mercedes.

«Ils nous font attendre longtemps pour, au final, nous sortir rapidement», a conclu M. Dubocage.

Des amateurs de Lewis Hamilton.
Des amateurs de Lewis Hamilton. Photo Martin Chevalier

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