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L'article provient de Le Journal de Québec
Société

Glissement de terrain à La Baie: une animalerie au secours d’une sinistrée

Photo Jeremy Bernier
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Photo portrait de Jérémy Bernier

Jérémy Bernier

2022-06-20T21:01:48Z
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Une animalerie située à quelques pas du périmètre de sécurité entourant le site du glissement de terrain de La Baie a pris sous son aile les nombreux animaux d’une femme qui a dû être évacuée.

• À lire aussi: Glissement de terrain à La Baie: un prochain éboulement est désormais inévitable

Quelques chats, des chiens, des hamsters, des perroquets, des cochons d’Inde, des lapins et même des lézards... Megan Gagnon ne savait plus où donner de la tête quand elle a appris qu’elle devait évacuer sa demeure de La Baie à la suite du mouvement de sol.

Dans son empressement, l’amoureuse des animaux a même dû se résoudre à abandonner ses poissons dans sa maison qui est désormais inaccessible. Heureusement, le reste de ses bêtes a pu être recueilli par l’animalerie Dorie, où elle travaille.

« On est à pleine capacité, mais on ne pouvait pas laisser ces animaux-là à eux-mêmes. Déjà qu’ils risquent d’être traumatisés par les événements, il fallait qu’il soit dans un endroit sécuritaire », explique la propriétaire de l’établissement, Doriane Larouche.

La jeune femme a même décidé d’accueillir chez elle quelques-unes des bêtes de son employée.

Megan Gagnon (à gauche), qui a dû être évacuée, a pu compter sur l’aide de sa patronne Doriane Larouche (à droite) pour récupérer tous ses animaux de compagnie dans son animalerie, notamment sa chatte Daisy et sa chienne Chouchoune.
Megan Gagnon (à gauche), qui a dû être évacuée, a pu compter sur l’aide de sa patronne Doriane Larouche (à droite) pour récupérer tous ses animaux de compagnie dans son animalerie, notamment sa chatte Daisy et sa chienne Chouchoune. Photo Jérémy Bernier

Peu d’aide

« J’ai la chance d’avoir des patrons géniaux, mais ce n’est pas tout le monde qui est dans cette situation », souligne Mme Gagnon, faisant référence à une personne qui a passé quelques jours dans sa voiture avec ses animaux, faute de place pour les loger.

Les deux femmes ont également aperçu plusieurs animaux qui appartenaient à des personnes qui habitaient la zone évacuée se promener à proximité des lieux depuis quelques jours. 

« Est-ce qu’ils étaient à l’extérieur quand leur maitre est parti? Est-ce qu’ils ont été abandonnés? Est-ce qu’ils vont se faire frapper? », se questionne Mme Larouche, qui compte en récupérer le plus possible.

« Il y a des personnes qui se sont fait dire de laisser leurs animaux là parce qu’ils n’étaient pas capables de les retrouver rapidement! », peste son employée, dénonçant le manque de plan des autorités sur l’évacuation des animaux de compagnie. 

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