Girard optimiste pour un retour des Nordiques... «à long terme»

Marc-André Gagnon | Le Journal de Québec
Le ministres Finances, Eric Girard, qui a eu droit à une « très bonne rencontre » avec le commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH), Gary Bettman, jeudi dernier, considère que le retour des Nordiques est « définitivement envisageable », du moins « à long terme ».
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« À long terme, c'est définitivement envisageable, parce que le Québec a changé », a résumé le ministre Girard, qui était de retour mardi à l’Assemblée nationale pour le dernier droit de la session parlementaire, à trois mois de la campagne électorale.
Depuis le départ des Nordiques en 1995, « le Québec a changé au niveau de sa force économique, au niveau de la taille des entreprises », a-t-il continué, en soulignant qu’il avait tenu ce même discours lors de sa précédente rencontre avec M. Bettman, celle-là virtuelle, en janvier dernier.
Québec « plus dynamique »
« Lorsque vous regardez aujourd’hui le TSX60, l’indice des plus grandes capitalisations boursières du Canada, il y a plusieurs grandes compagnies québécoises. La ville de Québec est (aussi) beaucoup plus dynamique, diversifiée que lors du départ des Nordiques », a observé le ministres Finances.
Somme toute, son rendez-vous – cette fois en présentiel – avec Gary Bettman dans la grosse pomme s’est avéré « extrêmement positif », s’est réjoui M. Girard. « C'était une visite de courtoisie », a-t-il répété.
M. Girard jugeait important de profiter de sa tournée des investisseurs des grandes banques américaines à New York pour rencontrer M. Daly.
Une fuite « inopportune »
Leurs discussions avaient été jusque-là « extrêmement préliminaires ». Est ensuite survenue la « fuite (...) un peu inopportune » d’informations, d’abord rapportées par La Presse, concernant la possibilité que les Sénateurs d’Ottawa disputent cinq matchs au Centre Vidéotron la saison prochaine, à Québec.
Cette éventualité avait fait les manchettes en mars, quelques jours seulement après la mort du propriétaire des Sénateurs, Eugene Melnyk. « Ce n'était pas un bon moment pour cette fuite-là, a dit M. Girard, sans élaborer davantage. (...) C'était un moment pour lequel il devait y avoir du respect pour les Sénateurs. »
Questionné sur la situation très précaire dans laquelle se trouve l’organisation des Coyotes de l’Arizona, « moi, je n’ai pas l’intention de discuter d’aucune situation particulière », a laissé tomber M. Girard, qui a reçu le mandat de travailler sur le dossier des Nordiques l’été dernier, des mains de François Legault.