Gildor Roy nous donne des nouvelles de la deuxième saison de «Dumas»
Réécoutez la première saison sur l'Extra de Tou.tv
Alicia Bélanger-Bolduc
Gildor Roy, comédien chouchou des Québécois depuis de nombreuses années, est connu pour ses rôles dramatiques, mais aussi pour son amour de l’humour. Il sera à l’honneur lors des grands bien-cuits Juste pour rire Québec, animé par son bon ami Vincent-Guillaume Otis. En plus de cette célébration salée, l’acteur sera bien occupé cet été avec le tournage de la deuxième saison de Dumas.
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Gildor, comment te sens-tu d’avoir un bien-cuit? Nerveux ou excité?
Je fais ce métier depuis maintenant trop longtemps pour commencer à avoir des regrets! Je m’assume, j’ai beaucoup d’autodérision et je n’ai pas de problème à rire de moi-même. Même que les gens proches de moi disent parfois que je devrais arrêter de me rabaisser autant par l’humour! (rires) J’ai juste hâte, je crois que ça sera une très belle soirée!
Il sera aussi animé par un ami qui te connaît bien, Vincent-Guillaume Otis! Que pourra-t-il dire sur toi?
J’ai été tout d’abord étonné et heureux qu’il accepte ce rôle, car ce n’est pas son genre d’événement, mais il a un grand talent comique que peu ont eu la chance d’apercevoir. Les gens pourront le découvrir sous un autre jour. Il me connaît très bien, donc il pourra sûrement trouver de bonnes anecdotes à mon sujet. Pour le moment, je ne sais pas qui fera partie des invités et c’est peut-être mieux ainsi. Je n’ai pas d’attente, je veux simplement avoir du plaisir. Pourvu qu’il n’invite pas trop de mes ex! (rires)

Quelle place prend l’humour dans ta carrière?
J’aime plus faire rire que jouer dans une dramatique, je trouve ça plus difficile et ça me donne un défi. Je me souviens d’écouter un Gala Juste pour rire en étant jeune et d’espérer pouvoir m’y retrouver un jour. Ce n’est pas non plus ma première expérience, j’ai animé le bien-cuit de Michel Barrette et j’ai aussi animé un gala avec lui. Quand je me fais appeler par leur équipe, je dis toujours oui, car je sais que je suis entre bonnes mains.
Tu seras aussi bien occupé dans les prochains mois avec les tournages de la deuxième saison de Dumas. Que peux-tu nous dire sur cette suite?
On recommence à la mi-mai et j’ai reçu déjà quelques pages de texte. Disons que les personnages vont évoluer pendant l’hiver... Ça débute aussi fort que la première saison s’est finie! Je connais mon personnage et mes partenaires, mais je suis quand même nerveux. J’ai hâte de recommencer, mais j’ai toujours un petit doute: et si, tout à coup, j’étais incapable de me remettre dans la peau de Jean? C’est une question qui me revient souvent quand je reprends des rôles marquants.

La saison est bien évidemment un succès auprès du public. Est-ce que cette unicité s’est sentie tout de suite sur le plateau?
La seule personne que j’avais déjà côtoyée vraiment dans toute l’équipe était Vincent Leclerc. J’ai donc appris à connaître Jason Roy-Léveillé, Catherine-Anne Toupin et Marie-Lyne Joncas, entre autres. J’ai aussi remarqué, deux semaines après les débuts des tournages, que j’avais déjà rencontré Lily Francke-Robitaille quand elle était un tout petit bébé puisque je connais très bien son père, André Robitaille. J’ai trouvé que c’était un beau moment de la revoir. J’ai beaucoup de plaisir avec l’équipe.
Ça doit être intéressant pour l’acteur de jouer dans des séries aussi aimées du public...
C’était un aspect qui était épeurant pour moi. Je ne voulais pas que les gens me voient toujours comme le commandant Chiasson de District 31. Je ne voulais pas non plus permettre aux critiques de parler de ma pente descendante si jamais Dumas avait été une moins bonne série. Que le projet fonctionne ou non, pendant le tournage, on donne constamment la même énergie, peu importe les résultats par la suite.
À quoi attribues-tu ton succès des dernières années?
Par moments, je me dis que les gens me voient depuis tellement longtemps qu’ils ont lâché prise! (rires) Je crois que c’est une conjonction de plein de facteurs. J’ai eu la chance de participer à de très bons projets avec des textes puissants et une équipe talentueuse et motivée, j’ai aussi eu de bons personnages. L’expérience fait que je sais pas mal ce que je fais maintenant.

Est-ce que tu as des projets en famille pour l’été?
Je serai bien occupé pendant toute la période estivale avec les tournages de Dumas. On aura le mois d’août de congé avant de repartir jusqu’à novembre. Ma petite-fille Laïa a quatre ans et elle est maintenant assez vieille pour venir voir son pépère travailler sur le plateau, donc j’ai très hâte de lui montrer mon univers. Mon autre petit-fils, Enzo, a cinq ans, et m’a reconnu à dernièrement à l’écran en pointant la télévision à mon personnage de Jean Dumas.