Publicité
L'article provient de 7 jours
Culture

Géraldine Lamarche révèle avoir eu des idées suicidaires pendant sa relation de violence conjugale

Partager

Pierre-Luc Houle

2024-12-12T17:39:33Z
Partager

De passage au balado Faut qu’on en parle, Géraldine Lamarche s’est livrée avec une grande sincérité sur la violence conjugale qu’elle a subie, une expérience dont elle avait parlé publiquement pour la première fois à l’automne dernier.

• À lire aussi: Géraldine Lamarche de «Salut Bonjour» révèle avoir été victime de violence conjugale

• À lire aussi: Géraldine Lamarche «sans mots» face à l’amour du public

La présentatrice météo de Salut Bonjour a décidé de s’ouvrir généreusement pour sensibiliser le public à cette réalité. Elle a partagé, avec des détails bouleversants, les événements qui l’ont amenée à mettre fin à cette relation toxique, à demander de l’aide et à éventuellement porter plainte.

• À lire aussi: Géraldine Lamarche, Karine Vanasse et Clodine Desrochers ensemble pour cette belle cause

Un appel à son père, le premier pas vers la liberté

Dans un moment d’extrême vulnérabilité, Géraldine a révélé que c’est son père qu’elle a appelé en premier, lui demandant si elle pouvait venir dormir chez lui. Ce geste a marqué le début de son cheminement pour quitter cette relation destructrice. Elle a également expliqué son processus de dénonciation, tout en abordant les nombreux préjugés liés au système judiciaire québécois, affirmant tout de même comprendre pourquoi tant de victimes hésitent à dénoncer leur agresseur.

Publicité

Un refuge improbable dans son propre domicile

Un passage particulièrement marquant de l’entretien a été la révélation de son refuge personnel : le garde-robe de sa chambre. Géraldine a raconté que cet endroit, où elle était dissimulée parmi les vêtements, était le seul où elle se sentait en sécurité lorsqu’elle partageait encore son domicile avec son agresseur.

«Je trouve ça triste, mais l’endroit où je me sentais le plus en “sécurité”, c’était dans la penderie de la chambre, le garde-robe, le walk-in. Me cacher là, c’était comme... À travers les vêtements, je sentais que c’était mon refuge», a-t-elle déclaré avec émotion.

• À lire aussi: Géraldine Lamarche s’ouvre sur l’horaire très matinal de Salut Bonjour

Les pensées noires et la reconstruction

Malgré son calme apparent dans la version vidéo du podcast, Géraldine a avoué avoir traversé des moments extrêmement sombres. Elle a confié qu’à une certaine période, elle croyait que la violence qu’elle subissait était de sa faute. Ces pensées l’ont poussée à envisager le pire: «Je devrais mourir, disparaître. De toute façon, personne ne veut de moi.» Des idées noires qui, selon elle, «ne se sont pas effacées du jour au lendemain».

Un procès avorté et un stress accablant

Géraldine a également parlé du processus juridique qui a suivi. Pendant huit mois, elle s’est préparée intensément pour un éventuel procès, rassemblant des preuves telles que des photos, des captures d’écran et des factures pour bâtir son dossier. Mais, à la dernière minute, son ex-conjoint a signé un 810, une entente l’empêchant de s’approcher d’elle pendant 12 mois, évitant ainsi un procès. Géraldine a appris cette décision à «minuit moins une», réalisant que l’accusé avait prévu cette issue depuis des mois.

Publicité

Évidemment, c’était une période excessivement stressante pour elle de revivre tout ça pour finalement voir le procès s’éteindre d’un coup.

Un témoignage nécessaire et inspirant

Malgré la douleur encore palpable, Géraldine Lamarche a raconté son histoire avec calme et résilience, mettant en lumière les défis que rencontrent les victimes de violence conjugale. Son témoignage poignant est une leçon de courage et de détermination.

Pour écouter ou voir l’épisode complet du balado Faut qu’on en parle, c’est juste ici:

Si vous êtes victime de violence conjugale, sachez que vous n’êtes pas seul(e). N’hésitez pas à demander de l’aide en contactant SOS Violence Conjugale au 1 800 363-9010. Ce service est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour vous offrir soutien et assistance.

À VOIR AUSSI: 

Publicité
Publicité