Gélinas-Beaulieu admiratif


Richard Boutin
Aux premières loges pour assister à la performance de Laurent Dubreuil, son coéquipier et ami Antoine Gélinas-Beaulieu était très nerveux après avoir patiné dans la première paire.
« J’étais au centre de l’anneau et j’avais des papillons dans l’estomac, a raconté Gélinas-Beaulieu. J’étais nerveux, ce qui n’est jamais le cas quand je regarde un autre patineur. C’est mon partenaire d’entraînement et coéquipier. Les attentes étaient élevées en raison de ses succès en Coupe du monde. »
Dans la zone mixte, Gélinas-Beaulieu a louangé la performance de Dubreuil.
« Quel champion ! a-t-il lancé sur un ton admiratif. C’est le sport et il était déçu, mais il avait une belle attitude et regardait déjà la prochaine épreuve. Il a livré une bonne course, mais trois patineurs ont été meilleurs que lui. Comme athlète, tu dois avoir une mémoire de poisson rouge. »
Invité-surprise du 500 m parce que le Canada a obtenu une troisième entrée tout juste avant les Jeux, Gélinas-Beaulieu était simplement heureux d’avoir pris le départ.
« C’était un gros privilège de participer au 500 m, a-t-il indiqué. Si quelqu’un m’avait dit l’an dernier que j’allais participer au 500 m des Jeux olympiques, je lui aurais ri dans la face. C’était une chance de me préparer pour le 1000 m qui se déroulera le 18 février. Je n’avais pas tellement d’attentes. »
Gélinas-Beaulieu a terminé au 29e rang parmi les 30 patineurs au départ en vertu d’un chrono de 35,84 s.
La poursuite en demi-finale
D’autre part, l’équipe féminine de poursuite a fait un pas vers le podium en obtenant son billet pour la demi-finale qui aura lieu mardi. La formation composée de la double médaillée olympique Isabelle Weidemann, d’Ivanie Blondin et de Valérie Maltais a réussi un chrono de 2 min 53 s 97 pour devancer la composition du Bélarus. Couronnées à la Coupe du monde et médaillées d’argent du dernier championnat mondial, les Canadiennes croiseront le fer en demi-finale avec les Néerlandaises dans un duel qui promet.
Championnes mondiales en 2020 et absentes l’an dernier aux Pays-Bas, les Japonaises ont abaissé la marque olympique avec un temps de 2 min 53 s 61. Établi aux Jeux de Pyeongchang en 2018, le record précédent de 2 min 53 s 89 leur appartenait.
Elles ont facilement devancé les Chinoises et retrouveront les Russes dans le carré d’as.