Omnium Banque Nationale: spectaculaire, Alexis Galarneau frôle l’exploit et rate de peu un potentiel affrontement face à son bon ami Félix Auger-Aliassime

Alexis Galarneau s’est accroché, s’est battu, s’est donné en spectacle en remportant des points spectaculaires, et a sûrement gagné plusieurs nouveaux fans. Mais ce qu’il n’a pas gagné mercredi, c’est son duel de tous les instants face à l’Italien Flavio Cobolli, au deuxième tour de l’Omnium Banque Nationale de Toronto.

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En quête d’une deuxième victoire seulement dans un grand tableau de l’ATP – il a glané sa première lundi, face au Français Arthur Rinderknech, 61^e –, le Lavallois de 26 ans a frôlé l’exploit devant le 17^e mondial.

Mais une double faute à 4-4, dans la manche ultime, lui aura coûté l’occasion de signer la plus belle victoire de sa carrière à ce jour.

Galarneau a finalement dû quitter le terrain en premier, un sourire résigné en coin, vaincu 6-4, 5-7 et 6-4 au terme de 2h28min de jeu intense.

«Je suis déçu, bien sûr, a laissé tomber le Québécois devant les journalistes présents à Toronto. Mais j’en ai déjà parlé avec mon équipe: l’important, c’est de tirer le bon de la semaine que je viens de vivre. C’est ça, être un professionnel.»

Le revers est d’autant plus crève-cœur pour la 193^e raquette sur l’ATP que Cobolli était diminué par un genou gauche amoché, recouvert de nombreux bandages sportifs.

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L’Italien de 23 ans, 13^e tête de série à Toronto, a d’ailleurs dû recevoir un traitement à la fin du deuxième set. La pluie qui s’est abattue sur la Ville Reine, par la suite, lui a permis d’obtenir un peu de répit.

Et il en a profité, Cobolli. Comme il l’avait fait en première manche, il a amorcé le set ultime par un bris. Et, comme il l’avait fait en première manche, Galarneau est parvenu à combler l’écart. Mieux encore que dans la manche initiale, même: une fois le bris effacé, il est resté au coude à coude avec son rival qui le devance par 176 rangs sur l’ATP.

Jusqu’à cette double faute, sur cette balle de bris qui est presque devenue une balle de match, par le fait même.

Il aurait sans doute affronté... son bon ami Félix

Galarneau, plus habitué au circuit Challenger, n’en est pas à sa première belle bagarre en sol canadien. Récemment débarqué du circuit NCAA, où il a fait ses classes, il avait déjà marqué les esprits à Montréal, en 2022, en disputant un match serré contre le Bulgare Grigor Dimitrov, alors 19^e.

Mais une victoire aurait sans doute eu une saveur particulière pour Galarneau. Pour l’importance du moment, pour les précieux points qu’il aurait accumulés au classement – quoiqu’il remontera déjà de 20 rangs – et, surtout, pour l’occasion d’affronter son ami de longue date Félix Auger-Aliassime, si ce dernier l'avait emporté au deuxième tour, ce qui ne fut finalement pas le cas.

Le Québécois ne savait d’ailleurs pas qu’il aurait pu croiser le fer avec son bon copain. Il n’avait pas regardé le tableau. «Ç’aurait été le fun et pas le fun en même temps, a-t-il soulevé. Pas le fun parce que c’est dur de jouer contre quelqu’un avec qui on a une si belle amitié. Ça prend malheureusement un gagnant et un perdant.»

«Mais le fun parce que ç’aurait été spécial après toutes ces années passées ensemble dans les rangs juniors. Ce sera pour une prochaine fois.»