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L'article provient de TVA Sports
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Gain de 17-2: les Capitales à une victoire de participer à une quatrième finale consécutive de la Ligue Frontière

Capitales de Québec / Christian Gingras
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2025-09-13T02:10:15Z
2025-09-13T02:43:18Z
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Les Capitales de Québec ne sont plus qu’à une victoire de se qualifier pour une quatrième finale consécutive de la Ligue Frontière.

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Dans un match à sens unique, vendredi au stade Canac, où les trois artilleurs des Valleycats de Tri-City ont accordé pas moins de 11 buts sur balles, les Capitales ont signé une victoire de 17-2 et prennent les devants deux à un en finale de la Conférence Atlantique disputée au meilleur de cinq rencontres.

Les Capitales pourraient fermer les livres dès samedi soir alors que Ruben Ramirez obtiendra son premier départ depuis son retour à Québec. Dans l’autre série, Schaumburg a balayé Gateway en trois parties avec une victoire de 4-2, vendredi.

«C’est certain qu’on veut gagner en quatre pour pouvoir amorcer la finale avec notre as (Braeden Allemann), a mentionné le gérant Patrick Scalabrini. Tout peut arriver dans un 5e match et on ne veut pas se rendre là, mais l’important est d’atteindre la finale.»

Il saisit sa deuxième chance

Le bas de l’alignement des Capitales a surpassé les attentes avec six coups sûrs en sept présences. Brillant en première moitié de saison où ses performances lui ont valu une sélection au match des étoiles, Will Riley a obtenu une nouvelle chance de se faire valoir après avoir perdu son poste de partant. Il a notamment profité de l’absence de Kendall Simmons retourné à la maison pour des raisons personnelles.

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Tilley a obtenu trois coups sûrs en autant de présences en plus de soutirer deux passes gratuites. Reconnu avant tout pour son jeu défensif, le receveur Arturo De Freitas a frappé trois coups sûrs et produit deux points. Ils frappaient au 8e et 9e rang de l’alignement.

«Ils ont été les deux joueurs les plus importants, a déclaré le gérant des Caps. Ils ont produit quand le match était serré. Choisi au match des étoiles, Riley aurait pu bouder quand il s'est retrouvé sur le banc, mais il a conservé une attitude irréprochable. Il avait toujours le sourire aux lèvres. On voulait lui donner l’occasion de reprendre son poste de partant.»

David Mendham a lui aussi été rayé de l’alignement, mais en raison de ses performances.

L’artilleur japonais Sakurai Masatoshi en est un autre qui en a donné pas mal plus qu’espéré. Il a cédé deux points et sept coups sûrs en 6,2 manches pour mériter la victoire.

Capitales de Québec / Christian Gingras
Capitales de Québec / Christian Gingras

«Parce qu’il parle et que je ne comprends rien, je ne savais pas à quoi m’attendre, a mentionné Scalabrini. Je ne connais pas l’humain, mais il n’a pas été ennuyé par la pression des séries éliminatoires.»

Défaite crève-cœur oubliée

Après une défaite de 7-6 sur un circuit en 9e manche, mercredi, les Capitales n’ont pas été du tout affectés par ce revers crève-cœur. «Malgré la défaite, on avait bien joué là-bas et Tri-City nous a simplement servi notre recette, a indiqué le voltigeur de centre Marc-Antoine Lebreux qui a produit trois points. Les gars étaient confiants et détendus. Il n’y avait aucun doute que nous allions gagner. Nous avions un bon plan. Nous avons été patients et attendu notre lancer. C’est le fun un match comme ça.»

Kyle Crowl et Jesmuel Valentin ont produit respectivement quatre et trois points.

Un gérant sur ses gardes

Malgré la victoire à sens unique, Scalabrini estime que les Valleycats ne sont pas morts. «Parce qu’ils n’ont que dix lanceurs, ils économisent leurs meilleurs bras quand l’écart devient important et donnent la victoire, a-t-il expliqué. Ce n’est toutefois pas dans leurs habitudes d’accorder autant de buts sur balles. Je prends notre victoire avec un gros grain de sel.»

«Cette troisième partie était un match clé face à l’équipe de l’heure du circuit, d’ajouter le gérant des champions de la saison régulière. Si nous avions perdu, on se serait retrouvé face à l’élimination et une tonne de pression sur les épaules.»

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