Gabriel Perreault louange Jacob Fowler: «Pendant deux ans, il a été notre meilleur joueur»
Jonathan Bernier
ARLINGTON, Virginie | Jacob Fowler s’est très bien tiré d’affaire à ses premiers pas dans la Ligue américaine, avec le Rocket de Laval.
Il a remporté deux des trois matchs qu’il a disputés en saison régulière, avant d’aider la formation de Pascal Vincent à atteindre la finale de la Conférence de l’Est.
Des succès qui n’ont pas surpris Gabriel Perreault, coéquipier de l’Américain lors de ses deux saisons avec les Eagles de Boston College.
«Pendant deux ans, il a été notre meilleur joueur, a soutenu Perreault. Il a été excellent pour nous. Le Canadien aura un bon gardien longtemps.»
Parler de Fowler comme du meilleur joueur au sein d’une formation ayant compté sur Will Smith, Ryan Leonard, Cutter Gauthier et Perreault, quatre joueurs ayant déjà goûter à la LNH, en plus de James Hagens, choix de premier tour du dernier repêchage, demeure toute une affirmation.
«Oui, il était si fort que ça. Il nous a gagné tellement de matchs, a insisté Perreault. Il se présente toujours à l’aréna avec le même état d’esprit. Il veut gagner et il va gagner.»
«Un comique»
En deux saisons dans la NCAA, Fowler, un choix de troisième tour en 2023, a compilé une fiche de 57-13-3. Il a maintenu un taux d’efficacité de 0,923 et une moyenne de buts alloués de 1,90. Au terme de la dernière campagne, il a remporté le trophée Mike-Ritcher, remis au meilleur gardien du circuit universitaire américain. Ce qui vient appuyer les dires de Perreault.
Fowler semble effectivement être apprécié de tous ses coéquipiers, et pas seulement en raison de ses prouesses sur la glace. Chaque fois qu’il est question de lui, ses partenaires de jeu esquissent un grand sourire.
Le même sourire réprimé que celui d’un enfant du primaire témoin du coup pendable d’un camarade de classe.
«C’est un comique, un gars avec qui tu veux être chaque jour. C’est tellement plaisant d’être en sa compagnie.»
Disons que ça fait contraste avec la majorité des hommes masqués que l’on qualifie souvent de bizarres et d’énigmatiques.