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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Gabriel Diallo explique pourquoi c'est difficile pour les Canadiens de jouer à la maison: «Il ne faut pas tomber dans l'autre extrême»

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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-07-31T19:45:55Z
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À Toronto, Gabriel Diallo est le seul joueur canadien toujours debout en simple. Et le Québécois, qui s’exprime souvent comme un grand sage, a émis une potentielle explication aux insuccès qu’ont connus certains de ses compatriotes depuis le début de l’Omnium Banque Nationale.

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«Nous n’avons pas beaucoup d’occasions de jouer à la maison», a soulevé la 27e tête de série, qui affrontera Taylor Fritz, deuxième tête de série, dans une reprise de leur rencontre accrochée à Wimbledon, remportée en cinq manches par l’Américain.

«Les Américains, ils ont Washington, Cincinnati, le US Open, Dallas, Delray au début de l’année. Alors on veut se servir de cette occasion du mieux possible, performer.»

Getty Images via AFP
Getty Images via AFP
Deux Canadiens au troisième tour

Au total dans les deux villes, deux Canadiens ont atteint le troisième tour. À Montréal, celle qui a fait le plus long bout de chemin dans le grand tableau est la jeune Victoria Mboko, 87e mondiale, qui a reçu un laissez-passer de l’organisation.

La joueuse de 18 ans sera en action en soirée jeudi, elle aussi au troisième tour.

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Les huit autres en lice sont tombées. Pour plusieurs autres invitées, pas de surprise: elles étaient là pour apprendre.

Bianca Andreescu, elle, a subi une autre malchance en se déchirant cette fois des ligaments dans la cheville. On n’attendait pas Eugenie Bouchard au deuxième tour dans son ultime tournoi, alors sa performance relève de l’exploit.

Ce n’est pas une déception, au contraire!

Leylah Fernandez, 24e mondiale, avait peu dormi à la suite de son titre remporté à Washington, deux jours plus tôt. Quand on l’a vue en conférence de presse pleurer et critiquer l’horaire – elle voulait jouer en soirée, le mardi –, on a compris à quel point la fatigue lui pesait.

Depuis 2022 et... 2019

À Toronto, il y a eu de belles surprises, dont le Québécois Alexis Galarneau, 193e mondial, qui a signé sa première victoire sur l’ATP avant de chuter dans un match serré contre la 13e tête de série, l’Italien Flavio Cobolli.

Mais Félix Auger-Aliassime, 21e tête de série, et Denis Shapovalov, 22e? Disparus dès leur premier match, au deuxième tour, eux qui bénéficiaient d’un laissez-passer d’entrée. Le premier n’a plus gagné à l’Omnium Banque Nationale depuis 2022, le second depuis... 2019.

Diallo, lui, ne parlait pas de ses compatriotes, mais plutôt de sa propre performance. Le Montréalais de 23 ans s’en est sauvé en deux manches devant l’Italien Matteo Gigante, 125e mondial. Mais le débat aurait pu perdurer, puisque ce dernier a largement mené en seconde manche.

Son explication sur le désir de bien performer devant les siens, dans leur seule occasion de l’année semble toutefois applicable à tous les Canadiens.

«Vous voulez bien jouer devant la foule, a-t-il poursuivi. Mais vous devez vous assurer de ne pas tomber dans l’autre extrême, qui est de vous mettre trop de pression.»

«Il faut trouver l’équilibre, le parfait état d’esprit. [...] Une fois sur le court, vous ne pouvez pas tout contrôler.»

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