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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Future administration de Trump: voici les nouveaux fidèles nommés à des postes clés

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AFP

2024-11-11T17:35:45Z
2024-11-12T04:04:55Z
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Donald Trump progresse dans la formation de sa future administration, en nommant des fidèles à des postes clés et en exigeant qu’ils puissent assumer leurs fonctions en évitant un laborieux processus de confirmation au Sénat.

• À lire aussi: Donald Trump écarte Mike Pompeo et Nikki Haley de son futur gouvernement

Selon le New York Times, le président élu envisage de nommer l’influent sénateur de Floride Marco Rubio au poste de secrétaire d’État. M. Rubio, 53 ans, avait déjà été pressenti pour devenir le candidat républicain à la vice-présidence, M. Trump lui préférant finalement J. D. Vance.

Si cette nomination se confirme, elle marquerait un spectaculaire retournement de veste de la part de Marco Rubio qui, en 2016, alors qu’il affrontait Donald Trump aux primaires républicaines, avait qualifié le milliardaire d’«arnaqueur» et de «la personne la plus vulgaire à avoir aspiré à la présidence».

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Le sénateur d’origine cubaine, vice-président de la Commission du renseignement du Sénat, avait déclaré la semaine dernière sur CNN qu’il était «toujours intéressé à servir ce pays».

Donald Trump a par ailleurs choisi Elise Stefanik, une représentante de l’État de New York âgée de 40 ans, pour le poste d’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies.

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«Elise est une combattante de l’Amérique d’abord, incroyablement forte, tenace et intelligente», a justifié celui qui se prépare à revenir à la Maison-Blanche en janvier.

Élue au Congrès en 2014 à seulement 30 ans, Elise Stefanik s’est peu à peu affirmée parmi les soutiens les plus ardents de Donald Trump.

Elle a fait parler d’elle sur le plan national pour sa défense impétueuse du président lors de sa première procédure en destitution en 2019, puis elle a refusé de certifier la présidentielle remportée en 2020 par Joe Biden.

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Plus récemment, en décembre 2023, elle a été la protagoniste d’une séquence devenue virale sur les réseaux sociaux, où on la voit interroger de façon extrêmement tendue Claudine Gay, la présidente de l’Université Harvard, à propos de slogans propalestiniens entendus sur le campus. Mme Gay avait ensuite démissionné.

Elise Stefanik a accusé mi-octobre l’ONU de «croupir dans l’antisémitisme».

Ferme soutien d’Israël

L’ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Danny Danon, a d’ailleurs félicité lundi Mme Stefanik. «À l’heure où la haine et les mensonges remplissent les salles de l’ONU, votre clarté morale résolue est plus nécessaire que jamais», a-t-il écrit.

Dans la vie politique américaine, le poste d’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations unies sert souvent de tremplin vers des fonctions plus élevées, comme en témoignent les parcours de Madeleine Albright, secrétaire d’État sous Bill Clinton, de Susan Rice, conseillère à la Sécurité nationale sous Barack Obama, ou encore de George Bush père, qui devint président.

Donald Trump a également annoncé confier le dossier brûlant du contrôle de l’immigration aux frontières à Tom Homan, un tenant de la ligne dure. M. Homan sera chargé de mettre en application la promesse du candidat de réaliser la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux de l’histoire des États-Unis.

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Un autre «faucon», le représentant de la Floride et ancien combattant des forces spéciales Michael Waltz sera nommé au poste crucial de conseiller à la Sécurité nationale, ont affirmé les quotidiens Washington Post et Wall Street Journal, lundi.

Le président élu a aussi désigné Lee Zeldin, un autre de ses proches, pour diriger l’Agence de protection de l’environnement (EPA).

«Il va s’assurer d’une prise de décisions rapides et justes de déréglementation qui vont permettre de doper la force des entreprises américaines, tout en conservant les plus hautes normes environnementales», a justifié le futur président républicain.

Le vainqueur de la présidentielle devrait enfin nommer Stephen Miller comme directeur adjoint de son cabinet, lequel est l'un de ses proches conseillers depuis l’époque de sa première campagne réussie pour la Maison-Blanche.

Contourner le Sénat

Donald Trump a manifesté sa volonté de contourner les laborieux processus de confirmation, par les sénateurs, des personnes qu’il nomme, et ce, malgré le fait que les républicains ont repris le contrôle de la chambre haute du Congrès.

Il compte pour cela utiliser une clause qui permet au président de faire des nominations temporaires lorsque le Sénat n’est pas en session.

«Tout sénateur républicain intéressé par le poste convoité de chef de la majorité au Sénat des États-Unis doit être d’accord avec [cette clause], sans laquelle nous ne serons pas en mesure d’avoir des personnes confirmées à temps», a écrit M. Trump, qui sera reçu mercredi à la Maison-Blanche par Joe Biden.

Le 45e et bientôt 47e président américain, 78 ans, avait procédé jeudi à sa première grande nomination en choisissant une femme, Susie Wiles, pour diriger son cabinet.

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Mme Wiles a été l’architecte de la campagne électorale victorieuse du républicain, qui a remporté 312 grands électeurs contre 226 pour Kamala Harris, et semble en route pour avoir la majorité du vote populaire.

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