Nouveau complexe hospitalier à Québec: le CHU lance une consultation pour trouver le nom

Le CHU de Québec-Université Laval lance une grande démarche de consultation en vue de recueillir des suggestions pour le nom du futur complexe hospitalier qui est en cours de construction.

Les coûts de cette opération, qui n’est pas un concours de popularité, sont évalués à 15 000$. Les intervenants et le public en général peuvent répondre dès maintenant à un sondage en ligne sur le site du CHU, et ce, jusqu’au 18 juillet prochain.

Un jury sera constitué à l’automne, afin d’analyser les propositions reçues.

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Le nouveau nom sera dévoilé plus tard, soit au printemps ou à l’été 2026.

Le projet avance bien

L’état d’avancement de ce mégaprojet de 2,24G$ est évalué entre 60 et 65%.

Le CHU de Québec prendra possession des clés en décembre 2026, mais les premiers patients sont attendus à l’automne 2027, une fois que le rodage sera terminé.

Entre-temps, il faut trouver un nom à cet hôpital ultramoderne de «classe mondiale».

«Il est devenu évident pour nous que le choix de ce nouveau nom doit être fait de façon collective», a affirmé Christine Mimeault, directrice générale adjointe du CHU de Québec-Université Laval.

Pour l’occasion, le CHU cherche un nom qui sera rassembleur.

«Dans la toponymie, contrairement à différents grands projets que vous avez vus au Québec dernièrement, nous, on favorise l’approche pavillonnaire. [...] Certains pavillons ont déjà une toponymie, mais ce qu’on recherche c’est un nom pour l’ensemble du site qui va aussi reconnaître notre patrimoine», a ajouté M^me Mimeault.

À terme, le nouveau complexe regroupera les activités de l’Hôtel-Dieu de Québec et de l’hôpital de l’Enfant-Jésus sur un même site, y compris le Centre intégré de cancérologie Pierre-Péladeau.

Pour assurer la continuité toponymique du site et honorer son héritage historique, l’hôpital de l’Enfant-Jésus existant gardera son nom pour devenir le pavillon de l’Enfant-Jésus.

Pas nécessairement laïc

«On est très confiant que nous allons avoir quelque chose d’extraordinaire», a ajouté Jean-Thomas Grantham, adjoint au PDG, Affaires publiques et gouvernementales, du CHU de Québec-Université Laval.

Le caractère laïc du futur nom n’est pas un critère pour soumettre une proposition.

D’ailleurs, même s’il se lance dans ce vaste processus, le CHU n’a pas l’intention de remplacer les noms de ses institutions à connotation religieuse, comme l’hôpital Saint-François d’Assise ou encore l’hôpital du Saint-Sacrement.

«Nos autres sites demeurent avec leur appellation à l’intérieur du grand parapluie du CHU de Québec», a poursuivi M^me Mimeault.

Irma LeVasseur

Au cours des dernières années, le nom d’Irma LeVasseur est souvent revenu dans l’actualité pour désigner le nouvel hôpital. Une pétition a d’ailleurs déjà recueilli plus de 10 000 signatures.

«D^re LeVasseur a laissé une contribution pour le Québec extraordinaire. Ce nom n’est pas exclu et il n’a jamais été exclu. [...] Je m’attends à ce que cette proposition soit soumise à la consultation et elle sera étudiée comme les autres. C’est un nom qui vaut la peine d’être regardé», a soutenu M. Grantham.