Fusillade de Columbine: une survivante, paralysée pendant l’attaque, perd la vie à 44 ans

Agence QMI
Une survivante de la fusillade à l’école secondaire Columbine au Colorado, qui a vécu près de 26 ans avec les répercussions de cette sombre journée, serait décédée dimanche de cause naturelle à l’âge de 44 ans.
«[Anne Marie Hochhalter] était un pilier de force pour... tant de personnes [...] Elle était une source d'inspiration et l’exemplification de ne jamais abandonner», a souligné lundi le directeur de l’école secondaire de Columbine, Frank De Angelis, selon la «Denver Gazette».
Dimanche, la femme âgée de 44 ans à la vie marquée par une séquence d’événements traumatisants serait décédée de causes naturelles, selon ce qu’aurait annoncé l’établissement scolaire, bien qu’elle ne se soit jamais vraiment remise de l’attaque du 20 avril 1999 qui l’a laissée paralysée.
Ce jour-là, la joueuse de clarinette de 17 ans dînait à la cafétéria au moment où elle avait été atteinte par balles au dos et à la poitrine, la laissant paralysée, selon «The Guardian».
Encore aujourd’hui, la fusillade de Columbine demeure la plus mortelle attaque dans une école, alors que 12 de ses collègues de classe et un enseignant y ont perdu la vie, en plus des deux auteurs de l’attaque, et que plus de 20 autres personnes ont été blessées.
Puis, six mois après la fusillade, sa mère, Carla Hochhalter, s’était enlevé la vie d’un coup de feu après avoir demandé de voir une arme à feu chez un prêteur sur gages
Mais malgré cela, Anne Marie Hochhalter n’aurait «jamais voulu être appelée une victime», a souligné une proche, Sue Townsend, à la «Denver Gazette».
«Elle se considérait comme une survivante», a-t-elle martelé au média local.
Selon Sue Townsend, qui aurait perdu sa belle-fille Lauren Townsend durant la fusillade, la quadragénaire n’aurait jamais cessé de se battre pour surmonter la tragédie de 1999, et souffrait encore de complications médicales résultantes de ses blessures, aurait-elle indiqué au «Denver Post».
Dans une publication sur Facebook pour souligner les 25 ans de la tuerie, la survivante avait rendu hommage aux 13 victimes «qui auraient voulu qu’on se rappelle des bons moments, des bons souvenirs», après avoir été incapable d’assister à la cérémonie du 20e anniversaire «en raison du syndrome de stress post-traumatique».
«Ils voudraient qu’on se souvienne et qu’on rie de leurs clowneries [...] au lieu de nous concentrer sur la façon dont leur vie s'est malheureusement terminée. Ces 13 sont toujours avec nous. Ils ne sont jamais oubliés. Nous sommes Colombine», avait-elle conclu.