Freeland prudente sur les élections de mi-mandat
Francis Halin | Le Journal de Montréal
Alors que les élections de mi-mandat pourraient mener au retour en force du camp républicain, la numéro 2 du gouvernement Trudeau a préféré ne pas trop se mouiller sur l’issue de ces élections, qui déchirent nos voisins.
« Ce n'est pas notre élection, ce sont les élections des Américains», a indiqué d’un ton posé la vice-première ministre Chrystia Freeland, en marge d'une visite d'Énergir, mardi, à Montréal.
« Nous comprenons comment travailler avec les deux partis politiques », a-t-elle ajouté.
La vice-première ministre et ministre des Finances du Canada @cafreeland visite en ce moment @energir pic.twitter.com/SFFyLSUYGK
— Francis Halin (@francishalin) November 8, 2022
La numéro 2 prudente
Alors que les Américains sont appelés aux urnes pour renouveler la Chambre des représentants et une partie du Sénat, Ottawa n'a pas manqué de bien mesurer chacun de ses commentaires sur la question.
Pas question de se mouiller sur le sort des élections de mi-mandat, qui pourraient galvaniser les ambitions de Donald Trump, prêt à reconquérir la Maison-Blanche en 2024.
D’après Chrystia Freeland, le Canada est capable de travailler avec le président, le Sénat, la Chambre des députés, les États et les municipalités, et ce, peu importe la couleur.
«On va continuer de prendre cette approche», a-t-elle souligné sobrement.