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L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Fraudes à la RBC: voici ce que vous devez faire pour ne pas tomber dans le piège

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Agence QMI

2025-06-03T11:49:43Z
2025-06-03T12:01:50Z
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La fraude du représentant, comme celle qui a notamment fait plus de 200 victimes à la Banque Royale du Canada (RBC), peut être facilement déjouée, a déclaré un expert en cybersécurité, mardi.

• À lire aussi: «Ils ont délibérément laissé ça passer», dénonce une cliente de la Banque Royale qui s’est fait voler 50 000$

Les fraudeurs, qui se sont fait passer pour de faux représentants de l’institution bancaire, ont réussi à arriver à leurs fins en faisant croire à leurs cibles que leur carte bancaire avait été piratée, ou en les poussant à verser 10 000$ dans leur compte de banque pour bloquer une transaction frauduleuse.

«Le faux représentant de banque, comme je dis, ça fait longtemps qu’on en parle», a indiqué Jacques Sauvé, consultant en cybersécurité chez Triloggi, lors d’une entrevue à LCN.

Lorsqu’une personne a un doute sur une interaction avec un représentant, il faut absolument qu’elle fasse ses propres vérifications en contactant son institution bancaire, a souligné l’expert.

Il ne faut surtout pas utiliser le numéro de téléphone fourni par le fraudeur, a-t-il martelé.

«Certains ont été suspicieux, qui ont dit: moi, je vais rappeler, je vais vous rappeler pour voir si c’est vraiment vous. Puis là, le cyberméchant au bout de la ligne, il donne un numéro de téléphone. Là, les gens rappellent le même numéro de téléphone du cyberméchant», a illustré M. Sauvé.

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«Si on veut rappeler la banque, on va sur le site de la banque et on appelle le numéro qui est là, pas le numéro que le cyberméchant nous donne», a-t-il plaidé.

• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Rôle de la RBC dans l’histoire

M. Sauvé se questionne également sur la réaction de l’institution bancaire, qui n’a pas été très réactive vis-à-vis des transactions.

«Ils ont été incapables d’intercepter cette transaction-là. Ça, ça me chatouille un petit peu. [...] C’est trop, il y a quelque chose qui cloche dans ma tête», a-t-il dit.

«D’un côté, je comprends la banque de dire: écoute, on ne peut pas être responsable de toutes les fraudes et escroqueries. D’un autre côté, ce que j’aimerais voir, c’est si on peut mettre en place des systèmes peut-être basiques d’intelligence artificielle pour détecter et faire des corrélations entre ces transactions-là. Puis là, être plus proactif», a-t-il ajouté.

La RBC, accusée de laisser les victimes à elles-mêmes, dit travailler «avec les organismes d’application de la loi pour appuyer leur enquête».

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus

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