François Lambert n’a pas apprécié l’alerte AMBER dans la nuit de lundi à mardi

L’homme d’affaires François Lambert a utilisé son réseau social favori, X, pour chiâler contre l’alerte envoyée à 23h53.

La paisible nuit de sommeil d’un bon nombre de Québécois a été interrompue, tard lundi soir, par une alerte AMBER retentissante.

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À ce moment-là, les autorités étaient à la recherche de deux enfants qui avaient été potentiellement enlevés par leur mère.

L’avis de recherche mentionnait que la femme se déplaçait possiblement à pied.

Si voir son sommeil perturbé par une alarme peut être désagréable, on peut tous imaginer que voir ses enfants kidnappés l’est encore plus.

Tous...sauf François Lambert.

Sur X, l’ancien dragon s’est insurgé, vingt-six minutes après l’envoi de l’alerte, contre la méthode utilisée pour mobiliser les efforts de recherche.

• Écoutez l'entrevue avec Mélanie Aubut, directrice générale du Réseau Enfants-Retour, au micro de Jean-François Baril via QUB :

«Une alerte amber pour une mère de famille qui se déplace à pied à Montréal, est-ce nécessaire de l'envoyer à tout le monde? Je suis à 150km de là dans le fond des bois...», a écrit Lambert.

La réponse à sa question est «Oui, c’est nécessaire», comme les circonstances l’ont démontré quelques heures plus tard.

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Selon ce que le SPVM a confirmé douze minutes après le gazouillis de Lambert, «les enfants disparus dans la région de Montréal ont été retrouvés sains et saufs aux États-Unis».

Autrement dit, il aurait pu être possible qu’ils se trouvent à «150km de là dans le fond des bois», dans un endroit où le volubile entrepreneur aurait pu les apercevoir.

L’alerte AMBER couvrait une zone de 200 kilomètres autour de Montréal, rapporte La Presse.

On peut présumer qu’avec un envoi dans un rayon inférieur à cela, les personnes recherchées n’auraient pas été retrouvées aussi rapidement.