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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

François Bonnardel n’ose pas commenter le fiasco SAAQclic: «Ce n'est pas l'envie qui manque»

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Agence QMI

2025-05-26T19:30:00Z
2025-05-26T19:55:10Z
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Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a révélé en entrevue, lundi après-midi, qu’il «sait des choses» sur SAAQclic, mais qu’il ne «peut pas en parler». 

• À lire aussi: Contrebande en milieu carcéral: de nouvelles mesures de sécurité dans les prisons du Québec

«Ce n’est pas l’envie qui manque de vous dire ce que je sais», a-t-il laissé tomber.

«Ce que je ne savais pas... En tout respect pour le commissaire, pour les procureurs, je vais garder mes commentaires pour moi», a-t-il répondu après une pause au micro de Benoit Dutrizac à QUB radio et télé, diffusé simultanément au 99,5 FM Montréal.

«Ça me tente énormément de donner des éléments de réponse, mais je ne le ferai pas.»

François Bonnardel confirme qu’il garde ces informations pour son témoignage lors de la Commission Gallant, auquel il devrait être convié prochainement.

«C’est sûr que je vais le faire, puis j’ai hâte de le faire», a-t-il dit, précisant qu’il a pris des notes «depuis des semaines et des semaines», étant un «exercice de mémoire».

La Commission Gallant enquête sur la gestion de la modernisation des systèmes informatiques de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Benoit Dutrizac, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

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Sécurité dans les prisons

Le ministre de la Sécurité publique a annoncé, lundi matin, de nouvelles mesures de sécurité dans tous les établissements de détention du Québec d’ici 2027.

Elles représentent un premier volet faisant suite à une enveloppe de 35,8 millions de dollars pour améliorer la sécurité à l’intérieur des prisons.

Ces mesures incluent des clôtures autoportantes installées sur les murs, des détecteurs corporels et des détecteurs de rayons X pour tous les visiteurs.

Les clôtures autoportantes «vont être installées à quelques mètres du mur de la prison pour empêcher la livraison par drone» dans des secteurs plus problématiques.

Les détecteurs corporels vont être utilisés pour tous les employés et les invités qui rentrent à l’intérieur des prisons, un «processus un peu comme à l’aéroport».

«C’est moins intrusif que la fouille à nu comme on avait dans le temps», a-t-il ajouté.

Actuellement, près de 70% des livraisons par drone sont arrêtées, selon Bonnardel.

Le problème, dit-il, ce sont les 30% restants. «Il y a de la drogue qui rentre, il y a encore des cellulaires à l’intérieur malgré la présence de la SQ», a-t-il déclaré.

«Je suis là pour donner des outils [aux] agents correctionnels avant toute chose. Je ne suis pas là pour que les gars continuent leurs opérations à l’intérieur», a-t-il conclu.

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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