Fous du BBQ: «full équipé» pour recevoir plein de convives
Un amoureux du barbecue a aménagé sa cour arrière pour partager son art

Caroline Lepage
Un fou du barbecue, qui a onze stations pour cuire ses viandes autour de sa piscine creusée et ses bars tropicaux, détient la recette gagnante des savoureux partys bien arrosés.
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Pierre Cusson adore faire fumer ses viandes au charbon, au bois ou sur le traditionnel barbecue au propane.
« Toutes les techniques sont bonnes ! », s’exclame l’épicurien qui saisit chaque occasion pour prendre un verre, en bonne compagnie.
Tout équipée, la cour arrière de son domicile de Drummondville est continuellement bondée de convives avec qui il partage son art culinaire qui n’a cessé de se raffiner.

« Les gens disent que ça sent bon chez nous ! », s’exclame M. Cusson.
Ses talents de chef lui valent aussi d’être invité chez des amis où il prépare tous les mets sur le gril, de l’entrée au dessert.

« J’ai fait des mi-cuits au chocolat, des feuilletés à l’ananas, des bananes grillées avec un coulis de Bailey’s », donne-t-il en exemple.
Fête, mariage et funérailles
Pour célébrer son 50e anniversaire, ses proches lui ont interdit de s’occuper du barbecue.
« Pour moi, c’était une punition », rigole le fêté.
En revanche, ils lui ont offert plusieurs cartes-cadeaux de chez Labonté BBQ, son commerce « chouchou » de Drummondville, où il s’est procuré un énième Weber.
« Ce n’est plus une passion, c’est devenu un toc ! », lance M. Cusson.
Cet homme impressionne aussi ses invités avec sa collection de couteaux qui lui permet de trancher, devant eux, les pièces de viande, selon leur préférence.
« Ça fait vraiment un bon show ! », assure le passionné qui s’est fait tatouer des couteaux sur les bras.

Autour de ses barbecues, M. Cusson a souligné le mariage de son frère et le décès de sa mère.
Affectionnant l’atmosphère de réjouissance qui règne dans la cour de son fils, cette femme, qui était paralysée à la suite d’un AVC, a demandé d’y recevoir l’aide médicale à mourir.
M. Cusson a exécuté son dernier désir et toute la famille s’est réunie chez lui pour commémorer sa délivrance. « C’était triste, mais tellement beau ! », exprime-t-il.
Le bon « wouèzin »
Rejoignant avec plaisir les rassemblements, les voisins apprécient la musique et l’odeur de fumée qui proviennent du domicile de M. Cusson.

Ceux-ci l’ont surnommé amicalement le « wouèzin », qui est devenu le nom d’équipe de M. Cusson lors des compétitions culinaires auxquelles il a pris part, comme juge ou participant.
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